đ Si Vous Traversez L Enfer Continuez D Avancer
Ilarrive un moment oĂč vous devez cesser de vous battre pour les autres. Votre Dose Quotidienne de Lecture! Il arrive un moment. Il arrive un instant. Ou on se remet en question. Ou on dĂ©cide de changer. Ou on dĂ©cide de sâam. Astro. DerniĂšre. Blogue. DerniĂšre. On dit que Les filles brisĂ©es fleurissent en guerriĂšre. Bouffe. DerniĂšre.
Accueil> Winston Churchill > Si vous traversez l'enfer, surtout continuez d'avancer. âSi vous traversez l'enfer, surtout continuez d'avancer.â. Winston Churchill. En anglais : "If you're going through hell, keep going." Autres traductions : "Si tu traverses l'enfer, ne t'arrĂȘte pas." "Quand tu traverses l'enfer, surtout continue d'avancer."
Q: Me confirmez-vous qu'il faut avancer l'heure ce soir (mĂȘme s'ils n'en n'ont pas beaucoup parlĂ© ces temps-ci)? Il y a une chose que l'on ne risque pas d'oublier : avec l'heure d'Ă©tĂ©, on perd une heure de sommeil, parce que l'on doit se lever une heure plus tĂŽt. Donc, oui, je confirme : il vous faut avancer votre rĂ©veil d'une heure.
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Latraversée de l'enfer Report this post Jean-Marc LACOTE la concurrence féroce concernant la vente de contrats Santé et la
Tupeux donc donner ton opinion sur ce thĂšme, mais aussi sur dâautres sujets associĂ©s Ă vous, traversez, lenfer, continuez, davancer, si vous le souhaitez, si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©, si vous voulez, si vous en ĂȘtes daccord, si vous pouviez, si vous ĂȘtes disponible et si vous pourriez. Tu pourras Ă©galement laisser ton commentaire ou opinion
Lart de traverser une période difficile dans la soixantaine L'art de traverser une période difficile dans la soixantaine. Par Le 29/12/2017 Si c'est un problÚme de santé, vous pouvez suivre les conseils de votre médecin, demander un deuxiÚme avis, et assurez-vous de prendre soin de vous autant que possible. Que la situation exige une
Sivous vivez lâenfer, continuez â Winston Churchill. Comme lâa si bien dit Winston Churchill, nous devons continuer Ă avancer. Nous devons continuer Ă avancer mĂȘme les jours oĂč nous nous sentons un peu
Etape1 : Achgabat, la capitale du TurkmĂ©nistan. Etape 2 : Les ruines de Nisa, en plein dĂ©sert. Etape 3 : Mary et les ruines de Merv. Etape 4 : Darvaza, la Porte de lâEnfer. Etape 5 : TĂŒrkmĂ©nbasy et le canyon de Yangykala. Laisser un commentaire Annuler la rĂ©ponse. Un voyage au TurkmĂ©nistan nâest pas un voyage comme les autres. C
CettetraversĂ©e vous appelle Ă renforcer vos protections. ProtĂ©gez-vous par la priĂšre, par lâappel de vos Anges Gardiens et ressentez cette protection supplĂ©mentaire. Continuez Ă avancer, vous ĂȘtes guidĂ©. Tournez-vous vers votre boussole intĂ©rieure : votre CĆur. Prenez contact avec Lui, ses vibrations qui vous traversent, et
Jai fait beaucoup dâerreurs dans ma vie et si je veux avancer, je dois les assumer et mâen servir pour progresser. Accepter ses tort, est un grand pas vers la rĂ©ussite . Comme tout le monde, jâai fait de nombreuses erreurs et je dirais que la premiĂšre a Ă©tĂ© de rejeter la faute sur les autres. Aujourdâhui, jâai courage de reconnaĂźtre que je me suis trompĂ©, car je dois
dXe0. Des milliers de rĂ©fugiĂ©s sont bloquĂ©s Ă Idomeni, entre le rideau de fer macĂ©donien et la terreur semĂ©e dans leur pays, que ce soit par lâEtat islamique ou leur gouvernement. Un camp Ă ciel ouvert, aux conditions de vie Ă©pouvantables. "Si vous traversez lâenfer, surtout continuez Ă avancer", a dit un jour Winston Churchill. Le problĂšme dâAl-Muthanna, câest quâil ne peut plus avancer. Ni reculer. "Câest lâhorreur", lĂąche-t-il. "Les militaires ont tout dĂ©truit. Ma vie, ma maison, mon travail". Ce quadragĂ©naire irakien Ă©tait ingĂ©nieur des eaux Ă Bagdad. Il a fui les persĂ©cutions du gouvernement chiite, avec sa femme et ses deux enfants. Nous sommes Ă Idomeni. Un petit village grec bĂąti sur une plaine fĂ©conde bordĂ©e des montagnes macĂ©doniennes aux neiges Ă©ternelles. Un coin de paradis, devenu en quelques mois le rebut de lâEurope. Lâexode dâAl-Muthanna sâest arrĂȘtĂ© ici. La MacĂ©doine et lâEurope lui ont claquĂ© la porte au nez. "Je nâai plus rien", dit-il. "Jâai tout dĂ©pensĂ© pour survivre en Turquie. Les passeurs mâont pris huit cents euros pour traverser la mer. Jâai donnĂ© mes derniers cent euros au chauffeur de taxi qui mâa dĂ©posĂ© ici en venant de Thessalonique. Câest le double du prix! Ce sont des escrocs". Les opportunistes ont fait de la crise des rĂ©fugiĂ©s un business juteux. Il vit avec sa famille dans une petite tente Quechua plantĂ©e Ă quelques mĂštres de la frontiĂšre, quâil ne quitte pas des yeux. Une double grille hĂ©rissĂ©e de barbelĂ©s sertis de lames affĂ»tĂ©es comme un rasoir. De lâautre cĂŽtĂ©, deux chars macĂ©doniens patrouillent, suivis de quelques cerbĂšres, arme au poing. DerriĂšre, sâĂ©tendent une multitude de tentes sur un terrain vague aux eaux stagnantes. Des fumĂ©es de feux de bois montent vers le ciel, se confondant avec des nuages de poussiĂšre. Si on ferme les yeux et que lâon abstrait lâodeur de dĂ©charge publique, le brouhaha incessant Ă©voque une ville dâOrient aux charmes intemporels. Si on les ouvre, câest lâĂ©pouvante. La peur et la faim au ventre Plus de douze mille rĂ©fugiĂ©s, en majoritĂ© syriens et irakiens, sont piĂ©gĂ©s entre ce nouveau rideau de fer et leur pays dĂ©vastĂ© par la guerre. "Un Dachau des temps modernes", comme dit le ministre de lâintĂ©rieur Panagiotis Kouroublis. Avant, ils Ă©taient plusieurs milliers Ă transiter chaque jour pour se rendre en Allemagne ou dans les pays nordiques. La fermeture de la route des Balkans et la signature dâun accord entre lâEurope et la Turquie ont mis fin Ă leurs espoirs. ©VG La peur et la faim au ventre, les plus tĂ©mĂ©raires tentent de forcer le passage. Hommes, femmes, enfants et vieillards, parfois Ă quelques milliers. Pour les refouler, la police macĂ©donienne les arrose, les bat et les gaze. Eux qui viennent dâĂ©chapper aux atrocitĂ©s de lâĂtat islamique et de Bachar, sont matraquĂ©s par des gardes europĂ©ens. Alors ils restent lĂ , Ă Idomeni, une prison Ă lâair libre occupĂ©e depuis un an par dâautres refoulĂ©s, installĂ©s dans des champs agricoles et le long dâune voie ferrĂ©e. Ils attendent en vain que le mur tombe. Les pluies diluviennes dâhiver sâinfiltrant la nuit dans leurs tentes ont brisĂ© leurs derniĂšres forces. ©VG DĂšs lâentrĂ©e du camp, une odeur Ăącre prend Ă la gorge et donne envie de rĂ©gurgiter. Et puis, lâon sây fait. Une marĂ©e humaine sâagite. Les uns dĂ©ambulent hagards sur la route. Les autres serrent contre eux une maigre ration de lentilles et deux bouts de pain reçus aprĂšs avoir attendu dans une file qui nâen finit pas. Ceux qui nâont plus la force dâattendre errent dans les champs Ă la recherche de plantes comestibles. Les familles se rĂ©unissent autour de feux de fortune tentant un simulacre de foyer. Avec pour seule demeure un bout de toile dressĂ© aux abords dâimmondices crasseux que nul ne ramasse. Des allĂ©es de tentes vĂ©tustes longent la voie ferrĂ©e dĂ©saffectĂ©e. Jusque dans la gare fantĂŽme, dĂ©sertĂ©e depuis des lustres. Des familles campent entre des murs fracassĂ©s, dans des bureaux Ă lâabandon. Des jeunes errent dans ces lieux insolites, tentant dâadopter une contenance. Du linge encore mouillĂ© des jours de pluie sĂšche sur les grillages de fer oĂč sâaccrochent des enfants fatiguĂ©s. La porte de lâEurope sâest refermĂ©e. Celle de lâenfer sâest ouverte. Le rire des enfants Tous restent dignes, rassemblant des lambeaux de vie. Sâoccuper Ă des loisirs dĂ©risoires, tandis que les plus petits pataugent dans la boue. Ils sâamusent. Improvisent des jouets avec les ordures. Ils rient. Et câest dans ces rires et ces jeux que lâhumanitĂ© revient. Idomeni ©VG Des bribes dâespoir se font jour dans des gestes captĂ©s au hasard. Comme cette aĂźnĂ©e qui tente dâapprendre la marche Ă son frĂšre chaussĂ© dâune seule godasse et engoncĂ© dans une doudoune sale et trop grande pour lui. Il rit aux Ă©clats. Loin de son pays qui ne lâa pas vu naĂźtre. Il apprend Ă marcher. Ă ĂȘtre un homme. Ces hommes, femmes, enfants occupĂ©s avant la guerre Ă une vie normale de commerçant, employĂ©, fonctionnaire, Ă©tudiant, ont rejoint la cohorte dâune nouvelle catĂ©gorie dâhumain. Les rĂ©fugiĂ©s. Des citoyens de seconde zone, de plus en plus nombreux sur terre. Ceux que lâon ne veut pas voir. Ces anonymes que les populistes assimilent Ă la peste. ChassĂ©s de leur domicile par la guerre, ils finissent dans les camps improvisĂ©s ou gardĂ©s par des militaires, dans des prisons Ă ciel ouvert, marquĂ©s au fer rouge par lâinfamie de conflits sans fin. Ils sont les oubliĂ©s. "Ne nous oubliez pas" "Que dois-je faire? Attendre ici? Partir en Turquie chez Erdogan?" demande Al-Muthanna. Sans attendre de rĂ©ponse, il lance "Ne nous oubliez pas." "Si je rentre en Turquie, Erdogan ne me ratera pas." Son voisin, Wasseem, est un kurde de Syrie. "Je suis ingĂ©nieur agricole, je viens de Deir ez-Zor, dans lâEst", dit-il. "Jâai fui les bombes de lâĂtat islamique, de Bachar el-Assad et dâErdogan. Jâai fui la Turquie. Et je suis arrĂȘtĂ© ici. LâEurope veut nous renvoyer en Turquie, mais je suis kurde. Si je rentre en Turquie, Erdogan ne nous ratera pas. Il est de mĂšche avec lâĂtat islamique." Un enfant revient de la longue file oĂč chacun reçoit sa ration de nourriture. Il brandit un petit rĂ©cipient de plastique dans lequel trempe une couche de lentilles froides. "Vous en voulez". Je recule. Ils rient. "MĂȘme un chien ne voudrait pas de cette nourriture. Ils nous traitent comme des animaux." Ali vient de Bagdad, il est mathĂ©maticien. "Tout ce dont je rĂȘve, câest une seule petite place oĂč trouver la paix." Ils commencent Ă manquer dâargent, de nourriture et dâeau. Alors câest la dĂ©brouille. Lâun devient coiffeur, Ă trois euros la coupe. Lâautre vend des cigarettes Ă la sauvette. LĂąchĂ©s par lâEurope Le camp dâIdomeni est abandonnĂ© des autoritĂ©s. Les soins, la nourriture et les sanitaires sont pris en charge par les ONG, plus de deux cents professionnels et volontaires. Les hĂ©ros dâun monde en dĂ©liquescence. Seule la police grecque est prĂ©sente pour maintenir lâordre, ce quâelle fait avec un certain tact. Rien Ă voir avec les gardes macĂ©doniens qui, de lâautre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre, attendent la matraque Ă la main. Le soir, certains tentent de passer. "Ils font un trou dans la clĂŽture. Les policiers macĂ©doniens les attaquent Ă coup de barre de fer et de matraques Ă©lectriques pour les faire retourner par le mĂȘme trou", dit Emmanuel Massart, coordinateur de terrain Ă Idomeni pour MĂ©decin sans FrontiĂšres MSF. "Câest du refoulement, ce qui est interdit par toutes les conventions internationales". Certains reviennent avec des plaies ouvertes et les os brisĂ©s. MSF, MĂ©decin du Monde MDM et la Croix-Rouge se partagent lâassistance mĂ©dicale. Le Haut-commissariat des Nations Unies aux rĂ©fugiĂ©s UNHCR est prĂ©sent, mais en petit nombre. La plupart des missions sont "dĂ©lĂ©guĂ©es" aux ONG. MĂ©decins, infirmiers, volontaires se relayent 24 heures sur 24. Des bĂ©nĂ©voles, de GrĂšce ou dâailleurs, arrivent chaque jour. Des voyeurs, aussi. "Un car est arrivĂ© un jour, ses occupants ont jetĂ© de la nourriture, par les fenĂȘtres, sans sortir. Ils ont pris des photos et sont partis, comme on nourrit les animaux dâun zoo", raconte Emmanuel Massart. MSF a installĂ© dix-sept "rub halls" dans le camp, des tentes pouvant accueillir 160 personnes. Mais câest insuffisant. "Les petites tentes individuelles se dĂ©gradent vite. Nous en distribuons, mais seulement la nuit pour ne pas provoquer dâĂ©meute", ajoute-t-il. Les autoritĂ©s bloquent la construction de nouveaux "rub halls" pour Ă©viter que les gens ne restent. "Quand je vois Idomeni, je ne suis pas fier dâĂȘtre europĂ©en." Emmanuel Massart Coordinateur MSF "Quand je vois Idomeni, je ne suis pas fier dâĂȘtre europĂ©en", dit-il. "Les dĂ©cisions politiques imposĂ©es par lâEurope ont aggravĂ© la crise". En coulisse, certains accusent le gouvernement Tsipras dâavoir invitĂ© les rĂ©fugiĂ©s Ă venir en laissant entendre que le passage vers lâAllemagne serait facile. Des milliers de rĂ©fugiĂ©s ont traversĂ© la mer ĂgĂ©e en quelques mois. Certains y laissant la vie pour aller vers le nord. JusquâĂ ce que la chanceliĂšre allemande Angela Merkel fasse volte-face. Le piĂšge sâest refermĂ©. "Ils meurent Ă petit feu" La violence de la police macĂ©donienne aggrave leur condition de vie, les traumatismes psychologiques graves sont frĂ©quents. "Un jeune Syrien a fait une tentative de passage clandestin. Il a fini par obtenir le droit de franchir lĂ©galement la frontiĂšre. Mais les policiers macĂ©doniens lâont reconnu. Ils se sont vengĂ©s, ils lâont tabassĂ© sur une chaise et lâont humiliĂ©", tĂ©moigne Isabelle Bouton, infirmiĂšre suisse pour MDM. "Ils lâont renvoyĂ© ici dans un Ă©tat Ă©pouvantable. Il se cachait sous la table dâauscultation en hurlant. Il se balançait sans arrĂȘt. Ăa mâa marquĂ©. Jâai eu besoin dâun bon dĂ©briefing. Pour certains, câest pire ici que dans leur pays en guerre. Ils meurent Ă petit feu." Idomeni ©VG LâinfirmiĂšre reprend son tri des malades Ă lâentrĂ©e dâune salle de consultation improvisĂ©e, distribue les mĂ©dicaments, rĂ©conforte. Un docteur au teint burinĂ©, la soixantaine, ausculte un bĂ©bĂ©. "Les pluies ont Ă©tĂ© fortes ces derniers jours. Lâeau a envahi les tentes pendant leur sommeil. Ils ont attrapĂ© des maladies respiratoires", dit lâinfirmiĂšre. LâatmosphĂšre est suffocante. Dehors, les fumĂ©es des feux saturent lâair. La nuit tombe. Des manifestants bloquent lâĂ©troite entrĂ©e du camp, allongĂ©s sur les rails. La colĂšre gronde. La rumeur court que les autoritĂ©s vont fermer le camp. La plupart seront renvoyĂ©s dans le rĂ©gime dâErdogan quâils viennent de fuir. Seuls les Syriens, une fois rentrĂ©s en Turquie, auront une chance dâĂȘtre accueillis en Europe. Mais ils nây croient pas. Face Ă eux, les policiers bloquent avec leurs boucliers le passage, laissant une centaine de mĂštres entre eux et la frontiĂšre. Lâun des policiers prend un selfie. Un autre se laisse taquiner par un groupe de gosses. La grogne durera toute la nuit. Le jour des attentats Le jour se lĂšve. Un jour Ă©trange. Un frisson parcourt le camp. La nouvelle des attaques contre Bruxelles se rĂ©pand. Plus rien ne sera jamais comme avant. "We are sorry for Belgium. Sorry for Brussels." Ali, un rĂ©fugiĂ© syrien, sâempare du mĂ©gaphone et hurle. "We are sorry for Belgium. Sorry for Brussels". La foule reprend. Un gosse brandit une pancarte. "I hate ISIS". Un autre exhibe le dessin dâune ville bombardĂ©e. Les rĂ©fugiĂ©s dĂ©testent lâĂtat islamique Daech en français ou ISIS en anglais. Ils crient leur solidaritĂ© dans un Ă©lan cathartique les rapprochant de la Belgique et de la capitale europĂ©enne, Ă©branlant pour une fois les frontiĂšres physiques. ©AFP "Ils nâouvriront jamais les frontiĂšres, maintenant câest certain", murmure une consĆur de la tĂ©lĂ©vision grecque. La tension est si forte que les ONG ont dĂ» quitter le camp jusquâĂ nouvel ordre. Les volontaires sont confinĂ©s dans leurs quartiers, la rage au ventre. Ils esquivent les questions. Ils sont jeunes, venus des quatre coins de lâEurope pour aider, et ne comprennent pas. Un homme sâimmole ©REUTERS Ă Idomeni, la tragĂ©die continue. Les manifestants ont entamĂ© une grĂšve de la faim. Un homme, la cinquantaine, sâasperge dâessence devant sa tente. Allume. Sâenflamme. Ses compagnons se prĂ©cipitent. Ăteignent le feu. Il sera ensuite acheminĂ© Ă lâhĂŽpital de Kilkis. Soudain, des manifestants se ruent vers la frontiĂšre. Se prĂ©cipitent sur les grillages. SâarrĂȘtent aux barbelĂ©s. Et crient "Open the border". Les gardes macĂ©doniens sortent de leurs quartiers. Un colosse au crĂąne rasĂ©, tenue militaire et cuissarde noire sâapproche. Affiche une mine menaçante. Dâautres arrivent, la matraque Ă la main. La police grecque intervient, fait reculer tout le monde. Lâexercice prend fin, sans que personne nâait cru un seul instant franchir lâenceinte. Et encore moins la voir sâouvrir. Quelques photographes sâattardent pour tenter "la" prise. Ailleurs dans le camp, la vie sâimmisce dans des interstices dâespoir. Certains se font coiffer, pour retrouver un peu de beautĂ©. Des femmes allument les feux du soir. Les ONG Ă©tant tenues Ă lâĂ©cart, plus personne ne les nourrit. Les cuisines sont vides. Au-dessus un panneau Ă©lectronique annonce "Welcome in Idomeni, Greece". Abdullah, la soixantaine, assis sur une dalle de bĂ©ton, regarde la scĂšne surrĂ©aliste. Lisse sa moustache finement taillĂ©e. Il est commerçant et vient dâAlep Syrie, une ville dĂ©vastĂ©e par les bombes de Bachar el-Assad et de Poutine, et de lâĂtat islamique. Il vante les mĂ©rites du savon Ă©ponyme, avant de se perdre en conjectures sur lâavenir. "Je peux vivre en Turquie, mĂȘme si on risque aussi quelques coups. Ce sera toujours mieux quâici", dit-il. Il vient dâintroduire une demande dâasile en GrĂšce. Comme prĂ©vu par lâaccord entre lâEurope et Ankara, sa demande sera dĂ©clarĂ©e irrecevable, la GrĂšce reconnaissant dĂ©sormais la Turquie comme un pays "sĂ»r". Il sera retournĂ© sur les terres dâErdogan. Beaucoup craignent ce retour forcĂ©, dans un pays oĂč les droits de lâhomme sont bafouĂ©s. Certains, comme lui, sây rĂ©signent. Il Ă©voque les attentats de Bruxelles, la mine sombre. "Trois bombes, trente morts. Quelle tristesse. Votre famille est sauve? Les islamistes sont diaboliques. Ils sont le mal". Ă deux pas, des gens font la file devant les dispensaires de MSF et MDM. Les portes sont closes. Une mĂšre me montre son enfant, pĂąle, les yeux gonflĂ©s par la maladie. "OĂč dois-je aller? Qui va le soigner?" Un passant les emmĂšne. AbandonnĂ©s de lâEurope dans ce fiasco humanitaire, ils nâont plus que la force de sâaider.
Friday, July 10, 2015 Si vous traversez lâenfer , continuez dâavancer â Winston Churchill via MĂ©thodes Efficaces Pour Un SuccĂšs Durable Via Des Outils Puissants Pour Votre Business Et Votre Esprit Posted by Unknown at 659 AM Labels IFTTT, MĂ©thodes Efficaces Pour Un SuccĂšs Durable Via Des Outils Puissants Pour Votre Business Et Votre Esprit No comments Post a Comment Newer Post Older Post Home Subscribe to Post Comments Atom
Dictionnaire des citationsIl n'y a que les mots qui comptent, â le reste n'est que bavardage. [ EugĂšne Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations septembre 9, 2011 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou Quand tu traverses lâenfer, surtout continue dâavancer. Winston ChurchillLe Dico des citationsâ Y a-t-il un Ăąge auquel on devrait sâinterdire de faire certaines choses, de montrer son corps ? La moitiĂ© de la vie, ce nâest pas la fin de la vie !.Sans maĂźtrise, la puissance nâest rien. â Une pensĂ©e sur âQuand tu traverses lâenfer, surtout continue dâavancer.â CochonfuciusfĂ©vrier 11, 2012 Ă 956Permalink C'est sans obstacles, au bout d'un temps. Commentaires fermĂ©s. © 2001- 2022 FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou - & Dicocitations SAS - DonnĂ©es personnelles - Plan du site - Mentions lĂ©gales La base de donnĂ©es des citations est la propriĂ©tĂ© exclusive de FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou producteur du contenu .
ï»żï»żï»żï»żIl ne faut avoir aucun regret pour le passĂ©, aucun remords pour le prĂ©sent, et une confiance inĂ©branlable pour l'avenir Jean JaurĂšsLaisse moi dire Ă tous les gens qui me regardent que je ne regrette pas mes erreurs et mes faiblesses. Que ça soit de ma famille, avec mes amis ou en amour, j'ai rĂ©ussi Ă passer le pas, Ă garder le meilleur de chaque moment et Ă tirer une leçon de chaque Ă©chec. MĂȘme lĂ , je suis rĂ©signĂ©e Ă imaginer un bonheur diffĂ©rent de celui de mes rĂȘves. Mais je suis sĂ»re qu'il deviendra aussi beau, et encore meilleur que ce que je pensais. Dis-toi que peut importe ce qu'il arrive, j'avancerai, j'essaierai de vivre avec autant de sourires que possible. Mais parfois on ne sait pas qui on est rĂ©ellement, on ne trouve pas la raison de son existence.. Ăa te le fait, Ă toi ?.Mais je sais, j'ai compris. Vivez pour vous-mĂȘme. Battez vous pour vos rĂȘves, et s'il se perd, trouvez en un autre et recommencez. C'est en croyant en des choses qu'on peut avancer, crĂ©er, changer, Ă©voluer. Prenez encore plus confiance en vous, et profitez. Profitez de chaque moment, car la vie est trop Ă©phĂ©mĂšre.. On ne s'en rend pas assez compte, et ça nous bouffe l'envie de vivre encore plus chaque instant. Memory-OfDreams Remix from Memory-OfDreams Posted on Thursday, 01 January 2015 at 555 PM
si vous traversez l enfer continuez d avancer