🏉 Si Vous Traversez L Enfer Continuez D Avancer

Ilarrive un moment oĂč vous devez cesser de vous battre pour les autres. Votre Dose Quotidienne de Lecture! Il arrive un moment. Il arrive un instant. Ou on se remet en question. Ou on dĂ©cide de changer. Ou on dĂ©cide de s’am. Astro. DerniĂšre. Blogue. DerniĂšre. On dit que Les filles brisĂ©es fleurissent en guerriĂšre. Bouffe. DerniĂšre. Accueil> Winston Churchill > Si vous traversez l'enfer, surtout continuez d'avancer. “Si vous traversez l'enfer, surtout continuez d'avancer.”. Winston Churchill. En anglais : "If you're going through hell, keep going." Autres traductions : "Si tu traverses l'enfer, ne t'arrĂȘte pas." "Quand tu traverses l'enfer, surtout continue d'avancer." Q: Me confirmez-vous qu'il faut avancer l'heure ce soir (mĂȘme s'ils n'en n'ont pas beaucoup parlĂ© ces temps-ci)? Il y a une chose que l'on ne risque pas d'oublier : avec l'heure d'Ă©tĂ©, on perd une heure de sommeil, parce que l'on doit se lever une heure plus tĂŽt. Donc, oui, je confirme : il vous faut avancer votre rĂ©veil d'une heure. Ledesign SI VOUS TRAVERSEZ L'ENFER CONTINUEZ D'AVANCER sur casquette snapback en noir/gris est sur Spreadshirt Personnalisable Échange simple DĂ©couvrez nos casquettes! Passer au contenu . 15% sur les articles accessoires et Maison & dĂ©co. Se termine le: 00: 00: 00. Valider le code LatraversĂ©e de l'enfer Report this post Jean-Marc LACOTE la concurrence fĂ©roce concernant la vente de contrats SantĂ© et la Tupeux donc donner ton opinion sur ce thĂšme, mais aussi sur d’autres sujets associĂ©s Ă  vous, traversez, lenfer, continuez, davancer, si vous le souhaitez, si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©, si vous voulez, si vous en ĂȘtes daccord, si vous pouviez, si vous ĂȘtes disponible et si vous pourriez. Tu pourras Ă©galement laisser ton commentaire ou opinion Lart de traverser une pĂ©riode difficile dans la soixantaine L'art de traverser une pĂ©riode difficile dans la soixantaine. Par Le 29/12/2017 Si c'est un problĂšme de santĂ©, vous pouvez suivre les conseils de votre mĂ©decin, demander un deuxiĂšme avis, et assurez-vous de prendre soin de vous autant que possible. Que la situation exige une Sivous vivez l’enfer, continuez – Winston Churchill. Comme l’a si bien dit Winston Churchill, nous devons continuer Ă  avancer. Nous devons continuer Ă  avancer mĂȘme les jours oĂč nous nous sentons un peu Etape1 : Achgabat, la capitale du TurkmĂ©nistan. Etape 2 : Les ruines de Nisa, en plein dĂ©sert. Etape 3 : Mary et les ruines de Merv. Etape 4 : Darvaza, la Porte de l’Enfer. Etape 5 : TĂŒrkmĂ©nbasy et le canyon de Yangykala. Laisser un commentaire Annuler la rĂ©ponse. Un voyage au TurkmĂ©nistan n’est pas un voyage comme les autres. C CettetraversĂ©e vous appelle Ă  renforcer vos protections. ProtĂ©gez-vous par la priĂšre, par l’appel de vos Anges Gardiens et ressentez cette protection supplĂ©mentaire. Continuez Ă  avancer, vous ĂȘtes guidĂ©. Tournez-vous vers votre boussole intĂ©rieure : votre CƓur. Prenez contact avec Lui, ses vibrations qui vous traversent, et Jai fait beaucoup d’erreurs dans ma vie et si je veux avancer, je dois les assumer et m’en servir pour progresser. Accepter ses tort, est un grand pas vers la rĂ©ussite . Comme tout le monde, j’ai fait de nombreuses erreurs et je dirais que la premiĂšre a Ă©tĂ© de rejeter la faute sur les autres. Aujourd’hui, j’ai courage de reconnaĂźtre que je me suis trompĂ©, car je dois dXe0. Des milliers de rĂ©fugiĂ©s sont bloquĂ©s Ă  Idomeni, entre le rideau de fer macĂ©donien et la terreur semĂ©e dans leur pays, que ce soit par l’Etat islamique ou leur gouvernement. Un camp Ă  ciel ouvert, aux conditions de vie Ă©pouvantables. "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez Ă  avancer", a dit un jour Winston Churchill. Le problĂšme d’Al-Muthanna, c’est qu’il ne peut plus avancer. Ni reculer. "C’est l’horreur", lĂąche-t-il. "Les militaires ont tout dĂ©truit. Ma vie, ma maison, mon travail". Ce quadragĂ©naire irakien Ă©tait ingĂ©nieur des eaux Ă  Bagdad. Il a fui les persĂ©cutions du gouvernement chiite, avec sa femme et ses deux enfants. Nous sommes Ă  Idomeni. Un petit village grec bĂąti sur une plaine fĂ©conde bordĂ©e des montagnes macĂ©doniennes aux neiges Ă©ternelles. Un coin de paradis, devenu en quelques mois le rebut de l’Europe. L’exode d’Al-Muthanna s’est arrĂȘtĂ© ici. La MacĂ©doine et l’Europe lui ont claquĂ© la porte au nez. "Je n’ai plus rien", dit-il. "J’ai tout dĂ©pensĂ© pour survivre en Turquie. Les passeurs m’ont pris huit cents euros pour traverser la mer. J’ai donnĂ© mes derniers cent euros au chauffeur de taxi qui m’a dĂ©posĂ© ici en venant de Thessalonique. C’est le double du prix! Ce sont des escrocs". Les opportunistes ont fait de la crise des rĂ©fugiĂ©s un business juteux. Il vit avec sa famille dans une petite tente Quechua plantĂ©e Ă  quelques mĂštres de la frontiĂšre, qu’il ne quitte pas des yeux. Une double grille hĂ©rissĂ©e de barbelĂ©s sertis de lames affĂ»tĂ©es comme un rasoir. De l’autre cĂŽtĂ©, deux chars macĂ©doniens patrouillent, suivis de quelques cerbĂšres, arme au poing. DerriĂšre, s’étendent une multitude de tentes sur un terrain vague aux eaux stagnantes. Des fumĂ©es de feux de bois montent vers le ciel, se confondant avec des nuages de poussiĂšre. Si on ferme les yeux et que l’on abstrait l’odeur de dĂ©charge publique, le brouhaha incessant Ă©voque une ville d’Orient aux charmes intemporels. Si on les ouvre, c’est l’épouvante. La peur et la faim au ventre Plus de douze mille rĂ©fugiĂ©s, en majoritĂ© syriens et irakiens, sont piĂ©gĂ©s entre ce nouveau rideau de fer et leur pays dĂ©vastĂ© par la guerre. "Un Dachau des temps modernes", comme dit le ministre de l’intĂ©rieur Panagiotis Kouroublis. Avant, ils Ă©taient plusieurs milliers Ă  transiter chaque jour pour se rendre en Allemagne ou dans les pays nordiques. La fermeture de la route des Balkans et la signature d’un accord entre l’Europe et la Turquie ont mis fin Ă  leurs espoirs. ©VG La peur et la faim au ventre, les plus tĂ©mĂ©raires tentent de forcer le passage. Hommes, femmes, enfants et vieillards, parfois Ă  quelques milliers. Pour les refouler, la police macĂ©donienne les arrose, les bat et les gaze. Eux qui viennent d’échapper aux atrocitĂ©s de l’État islamique et de Bachar, sont matraquĂ©s par des gardes europĂ©ens. Alors ils restent lĂ , Ă  Idomeni, une prison Ă  l’air libre occupĂ©e depuis un an par d’autres refoulĂ©s, installĂ©s dans des champs agricoles et le long d’une voie ferrĂ©e. Ils attendent en vain que le mur tombe. Les pluies diluviennes d’hiver s’infiltrant la nuit dans leurs tentes ont brisĂ© leurs derniĂšres forces. ©VG DĂšs l’entrĂ©e du camp, une odeur Ăącre prend Ă  la gorge et donne envie de rĂ©gurgiter. Et puis, l’on s’y fait. Une marĂ©e humaine s’agite. Les uns dĂ©ambulent hagards sur la route. Les autres serrent contre eux une maigre ration de lentilles et deux bouts de pain reçus aprĂšs avoir attendu dans une file qui n’en finit pas. Ceux qui n’ont plus la force d’attendre errent dans les champs Ă  la recherche de plantes comestibles. Les familles se rĂ©unissent autour de feux de fortune tentant un simulacre de foyer. Avec pour seule demeure un bout de toile dressĂ© aux abords d’immondices crasseux que nul ne ramasse. Des allĂ©es de tentes vĂ©tustes longent la voie ferrĂ©e dĂ©saffectĂ©e. Jusque dans la gare fantĂŽme, dĂ©sertĂ©e depuis des lustres. Des familles campent entre des murs fracassĂ©s, dans des bureaux Ă  l’abandon. Des jeunes errent dans ces lieux insolites, tentant d’adopter une contenance. Du linge encore mouillĂ© des jours de pluie sĂšche sur les grillages de fer oĂč s’accrochent des enfants fatiguĂ©s. La porte de l’Europe s’est refermĂ©e. Celle de l’enfer s’est ouverte. Le rire des enfants Tous restent dignes, rassemblant des lambeaux de vie. S’occuper Ă  des loisirs dĂ©risoires, tandis que les plus petits pataugent dans la boue. Ils s’amusent. Improvisent des jouets avec les ordures. Ils rient. Et c’est dans ces rires et ces jeux que l’humanitĂ© revient. Idomeni ©VG Des bribes d’espoir se font jour dans des gestes captĂ©s au hasard. Comme cette aĂźnĂ©e qui tente d’apprendre la marche Ă  son frĂšre chaussĂ© d’une seule godasse et engoncĂ© dans une doudoune sale et trop grande pour lui. Il rit aux Ă©clats. Loin de son pays qui ne l’a pas vu naĂźtre. Il apprend Ă  marcher. À ĂȘtre un homme. Ces hommes, femmes, enfants occupĂ©s avant la guerre Ă  une vie normale de commerçant, employĂ©, fonctionnaire, Ă©tudiant, ont rejoint la cohorte d’une nouvelle catĂ©gorie d’humain. Les rĂ©fugiĂ©s. Des citoyens de seconde zone, de plus en plus nombreux sur terre. Ceux que l’on ne veut pas voir. Ces anonymes que les populistes assimilent Ă  la peste. ChassĂ©s de leur domicile par la guerre, ils finissent dans les camps improvisĂ©s ou gardĂ©s par des militaires, dans des prisons Ă  ciel ouvert, marquĂ©s au fer rouge par l’infamie de conflits sans fin. Ils sont les oubliĂ©s. "Ne nous oubliez pas" "Que dois-je faire? Attendre ici? Partir en Turquie chez Erdogan?" demande Al-Muthanna. Sans attendre de rĂ©ponse, il lance "Ne nous oubliez pas." "Si je rentre en Turquie, Erdogan ne me ratera pas." Son voisin, Wasseem, est un kurde de Syrie. "Je suis ingĂ©nieur agricole, je viens de Deir ez-Zor, dans l’Est", dit-il. "J’ai fui les bombes de l’État islamique, de Bachar el-Assad et d’Erdogan. J’ai fui la Turquie. Et je suis arrĂȘtĂ© ici. L’Europe veut nous renvoyer en Turquie, mais je suis kurde. Si je rentre en Turquie, Erdogan ne nous ratera pas. Il est de mĂšche avec l’État islamique." Un enfant revient de la longue file oĂč chacun reçoit sa ration de nourriture. Il brandit un petit rĂ©cipient de plastique dans lequel trempe une couche de lentilles froides. "Vous en voulez". Je recule. Ils rient. "MĂȘme un chien ne voudrait pas de cette nourriture. Ils nous traitent comme des animaux." Ali vient de Bagdad, il est mathĂ©maticien. "Tout ce dont je rĂȘve, c’est une seule petite place oĂč trouver la paix." Ils commencent Ă  manquer d’argent, de nourriture et d’eau. Alors c’est la dĂ©brouille. L’un devient coiffeur, Ă  trois euros la coupe. L’autre vend des cigarettes Ă  la sauvette. LĂąchĂ©s par l’Europe Le camp d’Idomeni est abandonnĂ© des autoritĂ©s. Les soins, la nourriture et les sanitaires sont pris en charge par les ONG, plus de deux cents professionnels et volontaires. Les hĂ©ros d’un monde en dĂ©liquescence. Seule la police grecque est prĂ©sente pour maintenir l’ordre, ce qu’elle fait avec un certain tact. Rien Ă  voir avec les gardes macĂ©doniens qui, de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre, attendent la matraque Ă  la main. Le soir, certains tentent de passer. "Ils font un trou dans la clĂŽture. Les policiers macĂ©doniens les attaquent Ă  coup de barre de fer et de matraques Ă©lectriques pour les faire retourner par le mĂȘme trou", dit Emmanuel Massart, coordinateur de terrain Ă  Idomeni pour MĂ©decin sans FrontiĂšres MSF. "C’est du refoulement, ce qui est interdit par toutes les conventions internationales". Certains reviennent avec des plaies ouvertes et les os brisĂ©s. MSF, MĂ©decin du Monde MDM et la Croix-Rouge se partagent l’assistance mĂ©dicale. Le Haut-commissariat des Nations Unies aux rĂ©fugiĂ©s UNHCR est prĂ©sent, mais en petit nombre. La plupart des missions sont "dĂ©lĂ©guĂ©es" aux ONG. MĂ©decins, infirmiers, volontaires se relayent 24 heures sur 24. Des bĂ©nĂ©voles, de GrĂšce ou d’ailleurs, arrivent chaque jour. Des voyeurs, aussi. "Un car est arrivĂ© un jour, ses occupants ont jetĂ© de la nourriture, par les fenĂȘtres, sans sortir. Ils ont pris des photos et sont partis, comme on nourrit les animaux d’un zoo", raconte Emmanuel Massart. MSF a installĂ© dix-sept "rub halls" dans le camp, des tentes pouvant accueillir 160 personnes. Mais c’est insuffisant. "Les petites tentes individuelles se dĂ©gradent vite. Nous en distribuons, mais seulement la nuit pour ne pas provoquer d’émeute", ajoute-t-il. Les autoritĂ©s bloquent la construction de nouveaux "rub halls" pour Ă©viter que les gens ne restent. "Quand je vois Idomeni, je ne suis pas fier d’ĂȘtre europĂ©en." Emmanuel Massart Coordinateur MSF "Quand je vois Idomeni, je ne suis pas fier d’ĂȘtre europĂ©en", dit-il. "Les dĂ©cisions politiques imposĂ©es par l’Europe ont aggravĂ© la crise". En coulisse, certains accusent le gouvernement Tsipras d’avoir invitĂ© les rĂ©fugiĂ©s Ă  venir en laissant entendre que le passage vers l’Allemagne serait facile. Des milliers de rĂ©fugiĂ©s ont traversĂ© la mer ÉgĂ©e en quelques mois. Certains y laissant la vie pour aller vers le nord. Jusqu’à ce que la chanceliĂšre allemande Angela Merkel fasse volte-face. Le piĂšge s’est refermĂ©. "Ils meurent Ă  petit feu" La violence de la police macĂ©donienne aggrave leur condition de vie, les traumatismes psychologiques graves sont frĂ©quents. "Un jeune Syrien a fait une tentative de passage clandestin. Il a fini par obtenir le droit de franchir lĂ©galement la frontiĂšre. Mais les policiers macĂ©doniens l’ont reconnu. Ils se sont vengĂ©s, ils l’ont tabassĂ© sur une chaise et l’ont humiliĂ©", tĂ©moigne Isabelle Bouton, infirmiĂšre suisse pour MDM. "Ils l’ont renvoyĂ© ici dans un Ă©tat Ă©pouvantable. Il se cachait sous la table d’auscultation en hurlant. Il se balançait sans arrĂȘt. Ça m’a marquĂ©. J’ai eu besoin d’un bon dĂ©briefing. Pour certains, c’est pire ici que dans leur pays en guerre. Ils meurent Ă  petit feu." Idomeni ©VG L’infirmiĂšre reprend son tri des malades Ă  l’entrĂ©e d’une salle de consultation improvisĂ©e, distribue les mĂ©dicaments, rĂ©conforte. Un docteur au teint burinĂ©, la soixantaine, ausculte un bĂ©bĂ©. "Les pluies ont Ă©tĂ© fortes ces derniers jours. L’eau a envahi les tentes pendant leur sommeil. Ils ont attrapĂ© des maladies respiratoires", dit l’infirmiĂšre. L’atmosphĂšre est suffocante. Dehors, les fumĂ©es des feux saturent l’air. La nuit tombe. Des manifestants bloquent l’étroite entrĂ©e du camp, allongĂ©s sur les rails. La colĂšre gronde. La rumeur court que les autoritĂ©s vont fermer le camp. La plupart seront renvoyĂ©s dans le rĂ©gime d’Erdogan qu’ils viennent de fuir. Seuls les Syriens, une fois rentrĂ©s en Turquie, auront une chance d’ĂȘtre accueillis en Europe. Mais ils n’y croient pas. Face Ă  eux, les policiers bloquent avec leurs boucliers le passage, laissant une centaine de mĂštres entre eux et la frontiĂšre. L’un des policiers prend un selfie. Un autre se laisse taquiner par un groupe de gosses. La grogne durera toute la nuit. Le jour des attentats Le jour se lĂšve. Un jour Ă©trange. Un frisson parcourt le camp. La nouvelle des attaques contre Bruxelles se rĂ©pand. Plus rien ne sera jamais comme avant. "We are sorry for Belgium. Sorry for Brussels." Ali, un rĂ©fugiĂ© syrien, s’empare du mĂ©gaphone et hurle. "We are sorry for Belgium. Sorry for Brussels". La foule reprend. Un gosse brandit une pancarte. "I hate ISIS". Un autre exhibe le dessin d’une ville bombardĂ©e. Les rĂ©fugiĂ©s dĂ©testent l’État islamique Daech en français ou ISIS en anglais. Ils crient leur solidaritĂ© dans un Ă©lan cathartique les rapprochant de la Belgique et de la capitale europĂ©enne, Ă©branlant pour une fois les frontiĂšres physiques. ©AFP "Ils n’ouvriront jamais les frontiĂšres, maintenant c’est certain", murmure une consƓur de la tĂ©lĂ©vision grecque. La tension est si forte que les ONG ont dĂ» quitter le camp jusqu’à nouvel ordre. Les volontaires sont confinĂ©s dans leurs quartiers, la rage au ventre. Ils esquivent les questions. Ils sont jeunes, venus des quatre coins de l’Europe pour aider, et ne comprennent pas. Un homme s’immole ©REUTERS À Idomeni, la tragĂ©die continue. Les manifestants ont entamĂ© une grĂšve de la faim. Un homme, la cinquantaine, s’asperge d’essence devant sa tente. Allume. S’enflamme. Ses compagnons se prĂ©cipitent. Éteignent le feu. Il sera ensuite acheminĂ© Ă  l’hĂŽpital de Kilkis. Soudain, des manifestants se ruent vers la frontiĂšre. Se prĂ©cipitent sur les grillages. S’arrĂȘtent aux barbelĂ©s. Et crient "Open the border". Les gardes macĂ©doniens sortent de leurs quartiers. Un colosse au crĂąne rasĂ©, tenue militaire et cuissarde noire s’approche. Affiche une mine menaçante. D’autres arrivent, la matraque Ă  la main. La police grecque intervient, fait reculer tout le monde. L’exercice prend fin, sans que personne n’ait cru un seul instant franchir l’enceinte. Et encore moins la voir s’ouvrir. Quelques photographes s’attardent pour tenter "la" prise. Ailleurs dans le camp, la vie s’immisce dans des interstices d’espoir. Certains se font coiffer, pour retrouver un peu de beautĂ©. Des femmes allument les feux du soir. Les ONG Ă©tant tenues Ă  l’écart, plus personne ne les nourrit. Les cuisines sont vides. Au-dessus un panneau Ă©lectronique annonce "Welcome in Idomeni, Greece". Abdullah, la soixantaine, assis sur une dalle de bĂ©ton, regarde la scĂšne surrĂ©aliste. Lisse sa moustache finement taillĂ©e. Il est commerçant et vient d’Alep Syrie, une ville dĂ©vastĂ©e par les bombes de Bachar el-Assad et de Poutine, et de l’État islamique. Il vante les mĂ©rites du savon Ă©ponyme, avant de se perdre en conjectures sur l’avenir. "Je peux vivre en Turquie, mĂȘme si on risque aussi quelques coups. Ce sera toujours mieux qu’ici", dit-il. Il vient d’introduire une demande d’asile en GrĂšce. Comme prĂ©vu par l’accord entre l’Europe et Ankara, sa demande sera dĂ©clarĂ©e irrecevable, la GrĂšce reconnaissant dĂ©sormais la Turquie comme un pays "sĂ»r". Il sera retournĂ© sur les terres d’Erdogan. Beaucoup craignent ce retour forcĂ©, dans un pays oĂč les droits de l’homme sont bafouĂ©s. Certains, comme lui, s’y rĂ©signent. Il Ă©voque les attentats de Bruxelles, la mine sombre. "Trois bombes, trente morts. Quelle tristesse. Votre famille est sauve? Les islamistes sont diaboliques. Ils sont le mal". À deux pas, des gens font la file devant les dispensaires de MSF et MDM. Les portes sont closes. Une mĂšre me montre son enfant, pĂąle, les yeux gonflĂ©s par la maladie. "OĂč dois-je aller? Qui va le soigner?" Un passant les emmĂšne. AbandonnĂ©s de l’Europe dans ce fiasco humanitaire, ils n’ont plus que la force de s’aider. Friday, July 10, 2015 Si vous traversez l’enfer , continuez d’avancer – Winston Churchill via MĂ©thodes Efficaces Pour Un SuccĂšs Durable Via Des Outils Puissants Pour Votre Business Et Votre Esprit Posted by Unknown at 659 AM Labels IFTTT, MĂ©thodes Efficaces Pour Un SuccĂšs Durable Via Des Outils Puissants Pour Votre Business Et Votre Esprit No comments Post a Comment Newer Post Older Post Home Subscribe to Post Comments Atom Dictionnaire des citationsIl n'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ EugĂšne Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations septembre 9, 2011 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou Quand tu traverses l’enfer, surtout continue d’avancer. Winston ChurchillLe Dico des citations← Y a-t-il un Ăąge auquel on devrait s’interdire de faire certaines choses, de montrer son corps ? La moitiĂ© de la vie, ce n’est pas la fin de la vie !.Sans maĂźtrise, la puissance n’est rien. → Une pensĂ©e sur “Quand tu traverses l’enfer, surtout continue d’avancer.” CochonfuciusfĂ©vrier 11, 2012 Ă  956Permalink C'est sans obstacles, au bout d'un temps. Commentaires fermĂ©s. © 2001- 2022 FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou - & Dicocitations SAS - DonnĂ©es personnelles - Plan du site - Mentions lĂ©gales La base de donnĂ©es des citations est la propriĂ©tĂ© exclusive de FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou producteur du contenu . ï»żï»żï»żï»żIl ne faut avoir aucun regret pour le passĂ©, aucun remords pour le prĂ©sent, et une confiance inĂ©branlable pour l'avenir Jean JaurĂšsLaisse moi dire Ă  tous les gens qui me regardent que je ne regrette pas mes erreurs et mes faiblesses. Que ça soit de ma famille, avec mes amis ou en amour, j'ai rĂ©ussi Ă  passer le pas, Ă  garder le meilleur de chaque moment et Ă  tirer une leçon de chaque Ă©chec. MĂȘme lĂ , je suis rĂ©signĂ©e Ă  imaginer un bonheur diffĂ©rent de celui de mes rĂȘves. Mais je suis sĂ»re qu'il deviendra aussi beau, et encore meilleur que ce que je pensais. Dis-toi que peut importe ce qu'il arrive, j'avancerai, j'essaierai de vivre avec autant de sourires que possible. Mais parfois on ne sait pas qui on est rĂ©ellement, on ne trouve pas la raison de son existence.. Ça te le fait, Ă  toi ?.Mais je sais, j'ai compris. Vivez pour vous-mĂȘme. Battez vous pour vos rĂȘves, et s'il se perd, trouvez en un autre et recommencez. C'est en croyant en des choses qu'on peut avancer, crĂ©er, changer, Ă©voluer. Prenez encore plus confiance en vous, et profitez. Profitez de chaque moment, car la vie est trop Ă©phĂ©mĂšre.. On ne s'en rend pas assez compte, et ça nous bouffe l'envie de vivre encore plus chaque instant. Memory-OfDreams Remix from Memory-OfDreams Posted on Thursday, 01 January 2015 at 555 PM

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