🎊 Compteur Internet D Octets Émis Et Reçus
LoRaWANest un protocole de communication radio fondé sur la technologie LoRa.Dans le cadre de l'Internet des objets, il permet de structurer un réseau étendu à basse consommation (LPWAN), intégrant des équipements terminaux à faible consommation électrique par l'intermédiaire de passerelles. Ce protocole est utilisé dans le cadre des villes intelligentes, du
Bonjoura tous et toutes,voila je voudrais realiser un compteur internet moi_meme,hors on nous propose que de nous renvoyer sur des compteurs gratuits sur d'autres sites,qui pourrait m'expliquer surtout au niveau de l'image GIF,à l'avance merci. [smile]
Stat‘n’ Perf. Mise à jour le 06/12/12. Note : Type Internet. Système. Autres langues. Cette application vous permet de vérifier votre consommation internet en
Lalgorithme originel de TCP rendait ce protocole de transport trop prudent et n'utilisant pas assez les réseaux, notamment ceux à forte latence.Après quelques essais, le RFC 1323, publié en 1992, a permis à TCP de fonctionner correctement sur une bien plus grande variété de réseaux, et jusqu'à aujourd'hui.Il est désormais remplacé par ce nouveau RFC 7323 qui, après une longue
Leprincipe de base reste la transmission radio en clair de l'index d'un compteur d'eau de marque SCHLULMBERGER, ACTARIS, ITRON équipé d'un secteur 120° appelé " Cyble " par le constructeur. (Accessoirement les tops index, également disponibles peuvent être transmis par liaison filaire vers d'autres dispositifs spécifiques).
Jesuis la lecture d'octets à partir d'un port série en C++ à l'aide d'un descripteur de fichier et la posix/unix read() fonction. Dans cet exemple, je suis de lecture de 1 octet à partir du port série (vitesse de transmission des paramètres et des approches
Lautre élément d’importance quand une zone géographique est en couverture faible concerne la composition des flux de données que l’exploitation doit émettre à minima vers l’internet pour disposer des services numériques auxquels l’exploitant a souscrit.. A bannir en zone de faible couverture, tout ce qui est ‘lourd’ en termes de volume de données (flux vidéo
EnFrance, le prix de base d’ un SMS est facturé par les opérateurs environ 10 centimes d’euros (Orange et Bouygues Télécom proposent un forfait de 30 SMS pour 3 euros par mois, et SFR propose 30 SMS à 2,5 euros par mois). Soit environ 262 euros le méga-octets. Considérant cela,Comment profiter de votre forfait mobile en Europe?
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Vouspouvez suivre votre consommation grâce a l'onglet Usage, Deux graphiques sont visibles : l'un affichant la consommation en zone GPRS et l'autre en zone 3G / 3G+. Vous pouvez voir le total des deux sur le coté gauche. Vous pouvez augmenter la jauge en vous rendant dans les options.
Detrès nombreux exemples de phrases traduites contenant "packets rate" – Dictionnaire français-anglais et moteur de recherche de traductions françaises.
Salutà toutes et à tous, Par le biais de Samurize, j'affiche sur mon bureau les kilo octets envoyés/reçus par ma carte réseau. Hors, lorsque je suis simplement connecté à internet, sans 'utiliser' la connection (pas de browser, de downloader), Samurize affiche des valeurs constantes de 4,7KB
Unemise en œuvre de BAP PEUT surveiller son trafic émis, le trafic émis et reçu, ou choisir de ne surveiller le trafic dans aucune des deux directions. Si un système serveur met en œuvre la surveillance bidirectionnelle, il va permettre le fonctionnement de la BOD avec un client qui ne surveille pas le trafic dans l'une ou l'autre direction, ce qui va minimiser la configuration de l
Traductionsde expression OCTETS REÇUS du français vers allemand et exemples d'utilisation de "OCTETS REÇUS" dans une phrase avec leurs traductions: Enregistrer tous les octets reçus dans un fichier pour l'analyse
Lorsquune station désire émettre, elle attend de recevoir une trame libre. Elle modifie le jeton afin de signaler que la trame est pleine, et place ses informations dans le champ des données, ainsi que les informations de contrôle (adresses, longueur du champ des données,). Chaque station est connectée au support par l'intermédiaire d'un contrôleur de communication nommé ici
lgacXki. Introduction Arrivé à ce stade du cours, vous commencez à être très instruits ! Vous savez qu’IP est un protocole de niveau 3 qui est donc encapsulé dans un protocole de niveau 2 voir le chapitre 4 du modèle OSI qu’IP est conçu pour fonctionner sur divers types de réseaux physiques Liaisons Louées, Réseaux locaux Ethernet, Token Ring, FDDI voir même liaisons satellites que chaque réseau physique implémente un protocole de niveau 2 qui lui est propre MAC Ethernet, MAC Token Ring, HDLC pour les liaisons louées, etc.. Si vous n’en êtes plus convaincu, rendez vous aux chapitre 4 et chapitre 7 du cours sur le modèle OSI. Que se passe-t-il quand un paquet IP est routé à travers plusieurs réseaux de types différents ? Il est encapsulé dans diverses couches de niveaux 2 successives. Mais ces couches peuvent mettre en oeuvre des protocoles de niveau 2 différents, si les réseaux physiques sont différents. Par exemple, en passant d’un LAN Ethernet à un LAN Token Ring vous changez de protocole de niveau 2. L’un utilise le MAC Ethernet et l’autre le MAC Token Ring, qui sont totalement différents. Si ces protocoles sont différents, leurs caractéristiques le sont également la palisse !. Une des caractéristiques qui risque fort de différer et qui nous intéresse ici est la taille de la MTU ! Qu’est-ce donc encore que ce truc ? La MTU, pour Maximum Transmission Unit est la taille du champ information de la trame. C’est à dire la taille du champ où l’on va placer le paquet IP ! Vous voyez où je veux en venir ? Si au cours du transfert du paquet IP une passerelle doit le ré-encapsuler dans une trame ayant un champ information plus petit que la taille du paquet IP, elle va devoir sortir la presse ou la tronçonneuse ! IP n’a pas choisi la presse, il préfère la tronçonneuse ! Mais rassurez-vous, il est respectueux de vos paquets de données chéris ! Il fait ça bien, sans effusions de sang inutiles ! C’est propre, net et sans cicatrice ! IP a donc prévu un mécanisme de fragmentation qui lui permet de découper un paquet en plusieurs fragments, puis lui permet de reconstituer le paquet original à l’arrivée ! IP un protocole en mode non connecté ! Mais avant d’étudier la méthode de fragmentation, il faut se rappeler un point important IP est un protocole de niveau 3 en mode non connecté. Je vous invite à réviser cette notion dans le chapitre 8 du cours OSI. Un protocole non connecté, comme son nom l’indique, n’établi pas de connexion avec son correspondant avant d’entamer un transfert de données. Le chemin parcouru par les données dans le réseau n’est donc pas préalablement fixé ! Pire ! Ce chemin peut varier d’un paquet à l’autre ! A chaque chemin correspond un délai d’acheminement qui lui est propre. Celui-ci est fonction du nombre de passerelles à traverser, des débits et de la charge des liaisons, des délais de transit sur ces liaisons surtout sensible dans le cas des liaisons satellites 2*36 000 Km = 72 000 Km de long. Vous savez que l’altitude d’un satellite géo-stationnaire est de 36 000 Km n’est ce pas ?. En conséquence, il est possible qu’un paquet IP émis après un autre, arrive à destination avant l’autre je vous accorde que ce n’est pas souvent, mais ça peut arriver !. On dit qu’en mode non connecté le séquencement des paquets en réception n’est pas garanti identique au séquencement des paquets à l’émission. En vérité, comme on aime pas les phrases longues on dit il n’y a pas de garantie du séquencement ! c’est plus court non ?. Retenez-bien cette contrainte ! Parce que dans le cas de la fragmentation, c’est loin de nous simplifier la vie ! Fragmentation et en-tête IP Rappelez-vous le format du paquet IP je sais … C’est loin déjà !. Les octets 5 à 8 de l’entête se nomment Identificateur, Flag et Fragment Offset. Nous avions dit que ces octets étaient réservés à la fragmentation ou segmentation, comme vous voulez !. Expliquons un peu mieux à quoi servent ces octets le champ Identificateur 2 octets c’est un numéro d’identification inscrit par l’émetteur du paquet. Tous paquets émis par une même machine à l’attention d’un même destinataire porte un numéro d’identification différent. En cas de fragmentation, ce numéro d’identification est recopié dans tous les fragments du paquet d’origine. Ceci permettra au destinataire de repérer tous les fragments d’un même paquet et de reconstituer le paquet d’origine. le champ Flag 3 bits il permet de gérer la fragmentation bit 0 réservé – toujours positionné à 0 bit 1 dit bit DF Don’t Fragment – S’il est positionné à 0, la fragmentation est autorisée – S’il est positionné à 1 la fragmentation est interdite. Dans ce dernier cas, si le paquet est trop volumineux pour être encapsulé dans une trame, dont le MTU est inférieur à la taille du paquet, la passerelle qui devrait réaliser la fragmentation retournera à l’émetteur du paquet un ICMP Paquet non fragmentable ». bit 2 dit bit MF More Fragment – S’il est positionné à 0 il indique que le paquet reçu est le dernier du paquet d’origine. S’il est positionné à 1, il indique que le paquet reçu est un fragment du paquet d’origine mais pas le dernier fragment. Un paquet qui n’a pas été fragmenté aura donc toujours ce bit à 0. le champ Fragment Offset indique la position du premier octet de données du paquet reçu dans la partie donnée du paquet d’origine. Le premier fragment à donc toujours la valeur 0 position du premier octet, de même que tous paquets non fragmentés. Cela vous paraît un peu nébuleux ? Pas clair ? La démonstration par l’exemple sera sans doute plus efficace ! Comment ça marche ? ATTENTION ! L’offset est en réalité calculé en mot de 20 octets et non pas à l’octet prêt ! Pour des raisons de simplification j’ai ci-dessous considéré que l’on pouvait tronçonner par paquet de 1000 octets et que l’offset serait de 0, 1000, 2000, etc. alors que l’offset serait de 0, 50, 100, etc. La logique ci-dessous est donc correcte mais fausse dans ses valeurs d’offset. A vous de corriger pour vous entraîner ! Supposons que deux stations, A et B, émettent des paquets vers un serveur S. Les paquets transitent à travers un réseau dans lequel il est nécessaire de fragmenter les paquets d’origine qui sont trop volumineux pour passer sur un des supports du réseau. Imaginons que les paquets de départs ont une taille de 4024 octets 4000 octets de données et 24 octets d’entête IP. Dans le réseau une MTU d’un support est limitée à 1024 octets ! La station A émet deux paquets à la suite pour S et la station B n’en émet qu’un ! Enfin, pour faire simple, après l’endroit de fragmentation dans le réseau, le séquencement des paquets n’est pas respecté suite à une reconfiguration automatique du routage. Cela a eu pour effet d’envoyer les premiers paquets sur une route chargée alors que les paquets suivants ont emprunté une route non chargée. En conséquence les paquets arrivent dans le désordre au serveur ! Question Combien de fragment vont être généré par paquet de 4 000 octets émis ? Réponse Chaque fragment ne peut dépasser 1024 octets dont 24 octets d’en-tête, il véhiculera donc 1 000 octets utiles. Comme le paquet d’origine fait 4024 octets dont 24 octets d’entête, il a 4 000 octets utiles. Il faut donc 4000/1000 fragments soit 4 fragments par paquet de 4024 octets. Comme il y a trois paquets émis au total par A et B, le serveur recevra 12 paquets ! Emission de A A envoie son premier paquet PA1 vers S. Ce paquet fait 4024 octets, à l’adresse IP source IPA et l’adresse destination IPS du serveur. Le paquet n’est pas fragmenté, c’est le paquet originel donc MFPA1 = 0 et OffsetPA1 = 0. Un numéro d’identification est fixé IDPA1 = 1000. La fragmentation est autorisée donc DFPA1 = 0. Puis immédiatement à la suite A envoie son deuxième paquet PA2 vers S. Ce paquet fait 4024 octets, à l’adresse IP source IPA et l’adresse destination IPS du serveur. Le paquet n’est pas fragmenté, c’est le paquet originel donc MFPA2 = 0 et OffsetPA2 = 0. Le numéro d’identification est incrémenté car c’est le deuxième paquet à destination de S, il est fixé à IDPA2 = 1001. La fragmentation est autorisée donc DFPA2 = 0. Emission de B Juste après que A est envoyé son premier paquet, et avant que A n’envoie son deuxième paquet, B émet son propre paquet. Elle émet PB1 vers S. Ce paquet fait 4024 octets, à l’adresse IP source IPB et l’adresse destination IPS du serveur. Le paquet n’est pas fragmenté, c’est le paquet originel donc MFPB1 = 0 et OffsetPB1 = 0. Un numéro d’identification est fixé IDPB1 = 1000 Je fais exprès de prendre le même que A, bien que les chances que cela se produise sont très faibles, pour vous montrer que c’est pas grave !. La fragmentation est autorisée donc DFPB1 = 0. Dans le réseau une passerelle reçoit les paquets dans l’ordre PA1, PB1, PA2, elle doit les fragmenter Fragmentation de PA1 La passerelle tronçonne la partie Data du paquet reçu en 4 paquets de 1000 octets dingue ça ! Ca tombre juste ! Trop fort !. Puis elle envoie le premier fragment F1PA1 avec adresse source IPA et adresse destination IPS. Le bit DFF1PA1 = 0, il est toujours recopié à sa valeur d’origine. Le bit MFF1PA1 = 1, car le premier fragment n’est pas le dernier sans blague ? du paquet d’origine. Elle recopie la valeur de l’ID du paquet d’origine soit IDF1PA1 = 1000. Puis elle positionne à 0 l’offset car c’est bien la position du premier octet de données du fragment dans le paquet d’origine, OffsetF1PA1 = 0. La passerelle émet ensuite le deuxième fragment F2PA1 avec les mêmes caractéristiques que le premier fragment F1PA1, sauf l’IDF2PA1 égal à l’IDF1PA1 + nombre d’octets utiles véhiculés par F1PA1. Soit IDF2PA1 = IDF1PA1 + 1000 = 0 + 1000 = 1000. La passerelle émet le troisième fragment sur les même caractéristiques que les deux premiers avec seulement l’IDF3PA1 qui différe. IDF3PA1 = 2000 IDF2PA1 + 1000. Enfin elle émet le dernier fragment F4PA1 du paquet PA1. Celui est également identique aux précédents hormis l’IDF4PA1 = 3000 IDF3PA1 + 1000 et le bit MFF4PA1 = 0. En effet F4PA1 est le dernier fragment du paquet d’origine, le bit MF est donc positionné à 0. Fragmentation de PA2, le principe est le même que pour PA1 F1PA2 IPsource = IPA – IPdest. = IPS – DF = 0 – MF = 1 – ID = 1001 – Offset = 0 F2PA2 IPsource = IPA – IPdest. = IPS – DF = 0 – MF = 1 – ID = 1001 – Offset = 1000 F3PA2 IPsource = IPA – IPdest. = IPS – DF = 0 – MF = 1 – ID = 1001 – Offset = 2000 F4PA2 IPsource = IPA – IPdest. = IPS – DF = 0 – MF = 0 – ID = 1001 – Offset = 3000 Fragmentation de PB1, c’est le même mécanisme ! Je vous laisse faire ? Il y a donc 12 fragments émis par la passerelle vers le serveur S. Sur le chemin, entre la passerelle et le serveur, une reconfiguration dynamique du routage a lieu après le passage de F1PA1 à F2PA2. Les fragments F3PA2 a F3PB1 sont émis sur une route différente, plus rapide. Le serveur reçoit donc dans l’ordre F3PA2, F4PA2, F1PB1 à F4PB1 puis F1PA1 à F2PA2. Le quarté dans le désordre ! Réassemblage des paquets par le serveur Toute machine IP maintien des buffers mémoire dans lesquels elle stocke les paquets en attente de réassemblage. La zone mémoire allouée a une taille définie par la taille du paquet. Cette taille varie en fonction des fragments qui arrivent au fil de l’eau. Le début de la zone est marqué par le premier fragment, la fin de zone par le dernier fragment. Il y a une zone mémoire par couple ID-SourceIP. IMPORTANT La méthode de gestion de l’allocation mémoire présentée ici est une supposition. Il n’existe, à ma connaissance, pas de description normalisée de ces opérations. En conséquence cette méthode peut différer d’une implémentation IP à une autre. Quelle qu’elle soit précisément, le principe est bien de stocker les fragments en tampon, jusqu’à reconstitution compléte du paquet originel. Logique appliquée Lorsque le serveur reçoit un paquet, il examine l’adresse source on suppose que l’adresse destination a déjà été validée, l’ID, l’offset et le bit MF si MF = 0 et Offset = 0 ce n’est pas un fragment, c’est un paquet originel. Le serveur place ce paquet sur la file d’attente du protocole supérieur véhiculé par le paquet. Ce protocole est indiqué dans le champ Protocole de l’entête IP. si MF = 0 et Offset 0, le paquet est le dernier fragment d’un paquet originel. Le serveur examine le couple ID-SourceIP du fragment s’il a déjà en buffer une zone mémoire pour ce couple, il place le paquet en fin de file de buffer. s’il n’a pas de couple ID-IPsource identique en buffer, il crée une zone mémoire en buffer et place le paquet en fin de file. si MF = 1 et Offset = 0, le paquet est le premier fragment d’un paquet originel. Le serveur examine le couple ID-SourceIP s’il a déjà en buffer une zone mémoire pour ce couple, il place le paquet en début de file de buffer. s’il n’a pas de couple ID-IPsource identique en buffer, il crée une zone mémoire en buffer et place le paquet en début de file. si MF = 1 et Offset 0, le paquet est un des fragments d’un paquet originel. Le serveur examine le couple ID-SourceIP du fragment s’il a déjà en buffer une zone mémoire pour ce couple, il place le paquet à l’offset indiqué dans le buffer, en décalant éventuellement la zone mémoire des fragments suivants déjà en place. s’il n’a pas de couple ID-IPsource identique en buffer, il crée une zone mémoire en buffer. Cette zone a la taille de la valeur d’offset + la taille du fragment. Le serveur considère la file d’attente complète quand il a placé le premier et le dernier fragment ainsi que tous les fragments intermédiaires vérification de la valeur d’offset + longueur de chaque fragment. Il remonte alors la partie Data au protocole identifié par le champ Protocole de l’entête IP du paquet originel reconstitué. Séquencement de reconstitution des paquets de A et B Réception de F3PA2 MF = 1 – ID = 1001 – IPsource = IPA – Offset = 2000 Zone mémoire 1001-IPA inexistante -> Création d’une zone de 2000 + 1000 + 24 octets entête IP = 3024 octets. Recopie de l’entête IP de F3PA2 sur les 24 premiers octets en plaçant DF, MF et Offset à 0. Les autres champs gardent leur valeur. Placement des données de F3PA2 à l’offset 2000. Réception de F4PA2 MF = 0 – ID = 1001 – IPsource = IPA – Offset = 3000 Zone mémoire 1001-IPA existante -> Extension de la zone mémoire de 1000 octets à partir de l’offset 3000. Placement des données de F4PA2 à l’offset 3000. Réception de F1PB1 MF = 1 – ID = 1000 – IPsource = IPB – Offset = 0 Zone mémoire 1000-IPB inexistante -> Création d’une zone de 1000 + 24 octets entête IP = 1024 octets. Recopie de l’entête IP de F1PB1 sur les 24 premiers octets en plaçant DF, MF et Offset à 0. Les autres champs gardent leur valeur. Placement des données de F1PB1 à l’offset 0. Réception de F2PB1, F3PB1 Je vous laisse faire ! Réception de F4PB1 MF = 0 – ID = 1000 – IPsource = IPB – Offset = 3000 Zone mémoire 1000-IPB existante -> Extension de la zone mémoire de 1000 octets à partir de l’offset 3000. Placement des données de F4PB1 à l’offset 3000. Le paquet est complétement reconstitué -> File d’attente du protocole de couche supérieure. Réception de F1PA1 à F4PA1 Je vous laisse faire, vous savez comment cela se passe maintenant ! Réception de F1PA2 MF = 1 – ID = 1001 – IPsource = IPA – Offset = 0 Zone mémoire 1001-IPA existante -> Placement des données de F1PA2 à l’offset 0. La zone mémoire avait été dimensionné correstement par l’arrivée de F3PA2. Il n’est pas nécessaire de l’étendre. Réception de F2PA2 Vous êtes grand maintenant … Je vous laisse faire ! Voilà ! Tous les paquets ont été reconstitués par le serveur ! Vous avez pu remarquer que c’était du travail n’est-ce-pas ? Pendant que le serveur gére ces files il ne fait pas vraiment ce pour quoi il est payé pas cher, c’est vrai !. Trois remarques sur la fragmentation Si on peut l’éviter, tant mieux ! Il est évident qu’il était impératif d’inclure un mécanisme de fragmentation dans le protocole IP, notamment en raison du fait qu’il peut être véhiculé dans différents protocoles de couche 2, ne présentant pas toujours les mêmes MTU. Cependant si on peut éviter de fragmenter c’est préférable. En effet les passerelles assurant la fragmentation doivent gérer les modifications d’entête DF, MF, ID, Offset, etc. ce qui mobilise du temps CPU qu’elles ne passent pas à commuter ! les stations destinataires sont obligés de gérer le réassemblage des paquets ce qui mobilise du temps CPU et de la mémoire. si vous perdez un fragment voir le cas du TTL ci-dessous par exemple, tout le paquet IP originel est perdu parce qu’il n’aura pas pu être reconstitué complétement. Par contre les ressources réseaux et machines auront été utilisées pour acheminer les autres fragments à bon port. enfin, et là je vous demande me croire sur parole, on peut démontrer que dans le cas de l’emploi d’une couche 4 TCP, la fragmentation IP diminue nettement le rendement du protocole sous-emploi du fenêtrage. Au point, que certaines implémentations de TCP procéde à un test avant l’émission de leurs segments vers le destinataire. TCP recherche la MTU minimum de la route et adapte la taille de ses messages en conséquence. Toutes ses raisons expliquent que l’on utilise très rarement, pour ne pas dire jamais, la taille maximum du paquet IP. La majorité des stacks IP proposent des tailles standards comprises en 128 et 512, voir 1024 octets. La fragmentation est ainsi plus rarement employée et les buffers des stations sont moins sollicités. L’influence du TTL Au chapitre 3, dans la description de l’entête IP, nous avons présenté le champ TTL Time To Live. Ce champ, défini sur un octet, permet d’indiquer une durée de vie au datagramme émis. En effet, le mode non connecté, sans contrôle du séquencement, ni reprise sur erreur du protocole IP, induit qu’un paquet peut être supprimé sans avertir qui que ce soit. Les principes de routage dynamique peuvent également conduire à générer des boucles momentanément, rassurez-vous ! dans le réseau. Pour éviter qu’un paquet tourne indéfiniment dans le réseau ou soit conservé en file d’attente indéfiniment, on lui donne une durée de vie par le champ TTL. A l’émission le TTL est généralement fixé à sa valeur maximum, soit 255. Chaque fois que le paquet va traverser une passerelle, celle-ci décrémente le TTL de 1. Donc en théorie un paquet IP ne pourra jamais traverser plus de 255 routeurs ! C’est déjà bien suffisant ! Mais s’il était nécessaire de dépasser cette limite on pourrait utiliser une astuce nommée tunneling mais ne nous éloignons pas du sujet ! Je peux pas tout vous dire ! Il faut laisser un peu de travail à d’autres !. Lorsqu’une passerelle passe le TTL à 0, elle détruit le paquet et éventuellement envoie un paquet ICMP Time Exceded à l’émetteur du paquet pour l’informer de sa destruction. Lorsqu’une passerelle fragmente un paquet, tous les fragments partent avec la valeur du TTL d’arrivée paquet originel moins 1 ! Que se passe-t-il si une station de destination reçoit 3 fragments sur 4 ? Si le dernier fragment n’arrive jamais ? La station conserve-t-elle indéfiniment les 3 fragments reçus en zone mémoire tampon ? Vous imaginez bien que non !! Si cela se produit trop fréquemment, elle risque de saturer ses buffers ! C’est pourquoi la station va continuer de décrémenter le TTL de l’entête qu’elle a stocké en début de zone mémoire. Cette entête est celle du premier fragment reçu, donc le plus ancien en mémoire. Toutes les secondes elle décrémente ce TTL. S’il atteint la valeur 0 avant que l’ensemble du paquet originel ait été reconstitué, l’ensemble de la file mémoire est effacée ! La station pourra également retourner un ICMP Time Exceded à l’émetteur pour l’informer de la destruction de son paquet ! Bien sûr, si le dernier fragment arrive après la destruction de sa file à la bourre le fragment !, il sera stocké, comme précédemment dans une nouvelle file, en attente des autres fragments, qui n’arriveront jamais puisqu’ils ont été détruit ! Mais à expiration de son TTL, il sera également détruit ! REMARQUE Le principe de décrémentation du TTL toutes les secondes est également appliquée dans les files d’attentes des passerelles. Tant qu’un paquet IP reste en mémoire surcharge du lien de sortie, surcharge CPU, ou autres, son TTL est décrémenté. Cependant si vous avez souvent des paquets qui restent bloqués plus d’une seconde dans votre routeur, je vous conseille de revoir le dimensionnement de votre réseau ! Une seconde de transfert dans une passerelle est un délai intolérable ! Les moyennes acceptées sont plutôt de 2 milli-secondes ! Pourquoi est-ce toujours la station de destination qui réassemble ? Tout au long de ce chapitre nous avons constamment évoqué les opérations de réassemblage du paquet originel sur la station de destination du paquet. On aurait pu penser que le réassemblage aurait été effectué par un équipement plus proche de la passerelle qui a réalisé la fragmentation, par exemple son voisin direct ! Pourquoi n’est-ce jamais le cas ? Il y a deux bonnes raisons à cela la première vraie, bonne raison, est que vous ne pouvez pas garantir qu’une autre passerelle du réseau verra passer tous les fragments d’un paquet ! Dans notre exemple précédent, supposons qu’une passerelle placée sur la route empruntée par F1PA1 à F2PA2, après la passerelle ayant réalisée la fragmentation, tente de reconstituer les paquets car sa MTU de sortie permet d’accueillir des paquets plus gros Elle pourra reconstituer le paquet PA1, puisqu’elle voit passer F1PA1 à F4PA1. Mais elle ne pourra pas reconstituer PA2 puisqu’elle ne voit passer que F1PA2 et F2PA2, les autres fragments empruntant une autre route ! De plus comment peut-elle connaître la taille du paquet originel, pour être en mesure d’affirmer que son lien de sortie à une MTU suffisante au transfert du paquet originel sans le fragmenter ? Elle devrait attendre tous les fragments, pour connaître la taille du paquet global, et finalement se rendre compte qu’elle va devoir le fragmenter ! la deuxième raison est que même si une MTU de sortie peut prendre en charge des plus gros paquets, la passerelle ne connaît pas la taille des MTU des autres supports qui constituent le reste de la route ! Elle risque de passer du temps, de consommer des ressources pour réassembler un paquet, qui sera peut-être de nouveau fragmenté par la prochaine passerelle !! Pas vraiment rentable tout ça ! Conclusion du chapitre Nous en resterons là, pour le chapitre de la fragmentation. Il y a encore sans doute beaucoup à dire, mais nous avons évoqué, je pense, l’essentiel ! Nous avons jusqu’ici décrit les mécanismes majeurs du protocole IP l’adressage le routage de base l’interaction avec le niveau 2 des LAN la fragmentation Dans aucun des chapitres nous n’avons évoqué de contrôle d’erreur hormis le checksum sur l’entête ou de reprise sur erreur. Nous savons également qu’IP fonctionne en mode non connecté. En fait IP est un protocole de niveau 3 dit non fiable ou aussi appelé best effort ». Il fait du mieux qu’il peut, mais il peut peu ! Nous avons évoqué les pertes de paquets mais pas de récupération ! Enfin souvent lorsque des erreurs survenaient nous évoquions ICMP mais pas IP ! Le chapitre suivant, vous présente donc succinctement ICMP et certaines de ces fonctions. Page Précédente Page Suivante
Bonjour ! J'aurais voulu savoir si on pouvait connaître sa consommation journalière ou mensuelle de données en WiFi avec la SFR Box, via l'interface où l'on rentre son adresse IP dans un navigateur. J'ai remarqué qu'en allant dans "Etat" ensuite "Internet" et en cliquant sur "statistiques détaillées" il y avait des quantités de nombres qui correspondent peut-être à ma demande mais je ne sais pas en quoi ils sont exprimés bits, octets ... ? et si il faut que je regarde la ligne FEC, CRC ... En allant dans "Etat" puis "Réseau local" il y a aussi des séries de nombres en allant dans "Statistiques Wifi détaillées" j'ai vu des "txframe" et des "txbytes" mais je ne sais pas ce qu'ils signifient et depuis quand ces compteurs sont actifs. En vous remerciant de votre aide Alex
Le compteur Linky est le compteur électrique intelligent déployé par Enedis, le gestionnaire du réseau électrique en France depuis 2015. Depuis la fin de l’année 2021, 35 millions de compteurs ont été remplacés par cette nouvelle génération de compteurs communicants. Si ses avantages en termes de transmission des données de consommation et d'interventions à distance sont indéniables, des rumeurs et des interrogations à son sujet subsistent. Puisqu'il est impossible de le refuser, faisons le point sur le compteur Linky. Sommaire Quels sont les avis sur le compteur Linky ? Les doutes sur le compteur Linky est-il dangereux ? Compteur Linky mode d'emploi Présentation du compteur Quelle puissance électrique choisir pour son compteur Linky ? Quand le compteur Linky sera-t-il installé chez moi ? Peut-on refuser le compteur Linky ? Questions fréquentes Quels sont les avis sur le compteur Linky ? Beaucoup d'utilisateurs ou futurs utilisateurs ont donné leur avis sur le compteur Linky. Le compteur Linky promet de nombreux avantages pour les consommateurs, mais également pour le gestionnaire de réseau et les fournisseurs d'électricité. Pourtant, son arrivée bouscule certaines habitudes et il peut être utile d'en prendre conscience afin de s'y préparer. Sommaire 👍 Les avantages du compteur Linky 👎 Les inconvénients du compteur Linky Quels sont les avantages du compteur Linky ? Le compteur Linky est un outil précieux pour, entre autres, mieux comprendre sa consommation et économiser, détecter les problèmes éventuels sur le réseau, et ainsi être dépanné plus rapidement. Il permet également à Enedis de procéder à certaines démarches sur le compteur à distance réduisant ainsi les délais d'intervention. Démarches rapides et à distance grâce au compteur Linky L'un des principaux atouts du compteur Linky est qu'il est possible de réaliser à distance des opérations techniques, qui jusque-là nécessitaient l'intervention à domicile d'un agent. Mise en service électrique, résolution de certaines pannes, modification de puissance... pourront désormais se faire à distance. Mais, le compteur Linky apporte d'autres avantages pour le consommateur tels que Le suivi de sa consommation quasi en temps réel ; La facturation à la consommation réelle pour éviter les importantes factures de régularisation en fin d'année ; Des interventions moins chères qu'avec un compteur classique ; Une autoconsommation facilitée pour ceux qui produisent et revendent leur propre électricité via des panneaux solaires notamment. Dépannage plus rapide en cas de coupure électrique En cas de coupure électrique, qu'il s'agisse des conséquences d'une tempête ou de quelconque autre raison, le compteur Linky permet de déceler les incidents et pannes sur le réseau électrique au plus tôt et à distance. Non seulement les diagnostics sont facilités, mais les interventions sont également plus rapides. Le compteur Linky participe aussi à détecter les surtensions sur le réseau électrique. Lorsqu'une surtension est repérée, le compteur Linky coupe à distance l'alimentation pour protéger les appareils électriques fonctionnant dans le logement. Suivre sa consommation pour réaliser des économies sur ses factures Les consommateurs d'électricité dotés d'un compteur Linky peuvent consulter leur consommation d'électricité à la demi-heure près directement depuis l'espace client Enedis en ligne et sur l'application Enedis à mes côtés ». Ils peuvent aussi comparer cette consommation avec celle du jour, de la semaine ou encore du mois précédent. Toutes les informations accessibles aux consommateurs grâce au compteur Linky ont pour but de leur permettre de mieux gérer leur consommation pour, à terme, réaliser des économies. Les usagers d'électricité ont donc la possibilité de monter en compétences sur le sujet des économies d'énergie et disposent désormais de tous les outils pour en réaliser. Changer de fournisseur permet aussi de faire des économies sur ses factures Le changement de fournisseur est un bon moyen de réaliser des économies sur ses factures d'électricité, sans effort. Le changement est gratuit, rapide, sans engagement et garanti sans coupure. Pour trouver le fournisseur proposant l'offre la mieux adaptée à son profil de consommation, il est conseillé d'appeler un conseiller Selectra au ☎️ 09 73 72 73 00 service gratuit. Les avantages pour Enedis et les fournisseurs Pour les fournisseurs et gestionnaire de réseau, le compteur Linky facilite aussi grandement les choses Mieux appréhender les pics de consommation pour les professionnels de l'énergie ; Repérer rapidement tout incident sur le réseau pour Enedis ; Détecter et réduire le nombre de fraudes au compteur le piratage de compteur Linky est quasi-impossible ; Faciliter l'insertion des énergies renouvelables dans le réseau ; Pour les fournisseurs commercialiser des offres spéciales compteur Linky et réduire les litiges liés à la facturation des clients. Chacun devrait faire des économies durables à court et long terme. Quels sont les inconvénients du compteur Linky ? L'arrivée du compteur Linky bouscule quelque peu le mode de consommation d'électricité des Français et les avis à son sujet peuvent parfois être très mitigés. Certains aspects peuvent apparaître comme des inconvénients pour les utilisateurs Le suivi de consommation est exprimé en kWh et non en euros cela peut porter à confusion pour certains consommateurs qui auront malgré tout du mal à estimer leurs factures ; Le compteur disjoncte plus fréquemment, car il est plus précis, et donc sensible ; Des pannes sur le compteur peuvent être plus fréquentes et entraîner un dysfonctionnement de certains appareils ; La facturation au réel implique de devoir payer des factures plus importantes pendant l'hiver où la consommation de chauffage explose. Il peut donc être difficile de maîtriser son budget sur l'année. Selectra a interrogé plus de 1 000 Français au sujet du compteur Linky. Découvrir les résultats du sondage sur le compteur Linky. Les doutes sur le compteur Linky est-il dangereux ? Les principaux doutes des consommateurs concernent son potentiel danger pour la santé et la protection des données. Sommaire Mes données personnelles sont-elles protégées ? La transmission et le stockage des données sont-ils sécurisés ? Le compteur Linky est-il dangereux pour la santé ? Mes données personnelles sont-elles protégées avec le compteur Linky ? Le compteur Linky est un compteur électrique capable de collecter de nombreuses données sur la consommation électrique du foyer auquel il est relié. Il est en mesure de les communiquer partiellement à son propriétaire et de les transmettre à Enedis pour traitement. Toutes ces informations doivent permettre En amont, de connaître la consommation des Français avec précision pour adapter la production électrique ; En aval, à chaque consommateur de suivre ses consommations sur l'espace client Enedis et faire plus attention à ne pas dépasser un certain seuil. Le compteur intelligent collecte les données relatives à la consommation d'électricité. Or, ces informations permettent de déduire de nombreux éléments sur nos habitudes de vie. Certains craignent ainsi que le compteur Linky - et à travers lui des tiers - soit en mesure de savoir exactement quel appareil est utilisé à un instant T. C’est en théorie possible techniquement. Toutefois, Enedis indique que le compteur Linky est bridé, puisque la courbe de charge n’est collectée que toutes les 30 minutes. Dans le futur, cette fonctionnalité pourrait permettre au consommateur de déterminer ses postes exacts de dépenses énergétiques, et pourquoi pas de contrôler à distance certains appareils pour diminuer leur consommation. Consciente des capacités du compteur Linky, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés CNIL faisait la remarque suivante en 2013 [Le compteur] Linky n’est pas sans risque au regard de la vie privée, tant au regard du nombre et du niveau de détail des données qu’ils permettent de collecter, que des problématiques qu’ils soulèvent en termes de sécurité et de confidentialité de ces données ». Depuis, Enedis a travaillé main dans la main avec la CNIL pour s'engager à respecter scrupuleusement la vie privée des Français. La transmission et le stockage des données sont-ils sécurisés ? Toutes les données reçues via le compteur Linky sont cryptées et le système d’information d’Enedis est homologué et audité par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information ANSSI. Pour ceux qui craignent malgré tout un piratage des données, toute ouverture physique du compteur ou d’intrusion sur un concentrateur entraîne un blocage, voire une suppression des données. Les données sur la courbe de charge ne quittent pas le domicile de l’abonné enregistrement en local. Elle ne peut pas être transmise à des tiers par exemple les fournisseurs d’énergie ou les sociétés commerciales proposant des travaux d’isolation ou de pose de fenêtres sans le consentement des abonnés. ». Néanmoins, Enedis fournira des métadonnées brutes et anonymes aux tiers. L'intérêt ? Qu'ils puissent développer des outils permettant de réduire la consommation énergétique des Français ou proposer des offres spéciales compteur Linky, plus proches des modes de vie de chacun. Également questionné sur la dangerosité de son compteur Linky, Enedis entend bien jouer la transparence pour garantir le respect des libertés de chacun. Bernard Lassus, chef du projet de compteur Linky assurait que le bon équilibre sera trouvé entre l'ouverture des données à des acteurs tiers et la protection des données individuelles ». Le compteur Linky est-il dangereux pour la santé ? L’installation du compteur Linky dans toute la France soulève également des interrogations sanitaires et de nombreuses plaintes du côté des associations de défense des personnes électro-sensibles Priartem-Électrosensibles, Robin des Toits. À l’instar des boîtiers utilisés pour connecter sa box internet à son décodeur TV, le compteur Linky utilise la technologie CPL courant porteur en ligne. Cette technologie utilise le réseau électrique existant afin de transmettre via des signaux les informations de consommation à Enedis. Or le signal circule dans les câbles du réseau électrique, jusqu'au poste de distribution du quartier, en se superposant au courant électrique. Ce compteur n'utilise pas de transmissions par radiofréquence ». Le gestionnaire de réseau affirme que à l'intérieur du logement, le compteur Linky n’induit pas davantage de champs électromagnétiques que le compteur actuel. Il n'émet pas des informations en continu, comme d'autres appareils connectés, mais seulement quelques secondes par jour, une fois par jour ». Le compteur Linky respecte l’ensemble des normes sanitaires définies au niveau européen et français, lesquelles sont très restrictives, concernant l’exposition du public aux champs électromagnétiques. » Testé en laboratoire par des ingénieurs, le champ électromagnétique des ondes du compteur Linky a été évalué à 0,8 volt/mètre au maximum. C'est très peu, quand on sait que la limite réglementaire de l’Agence nationale des fréquences ANFR est fixée à 87 v/m, soit à peu près cent fois plus élevée. C'est bien moins qu'un téléphone ou qu'une borne wifi, et à peu près équivalent à une perceuse sans-fil. Par ailleurs, toute personne qui le souhaite peut demander une mesure de son exposition aux ondes dans son logement, et ce gratuitement. Il faut simplement remplir et faire signer ce formulaire par un organisme habilité collectivités territoriales, associations de protection de l'environnement, etc. avant de l'envoyer à l'Agence nationale des fréquences, qui se situe au 78 Avenue du Général de Gaulle, 94704 Maisons-Alfort. Faire baisser la facture d'électricitéQue le foyer soit équipé ou non d'un compteur Linky, il est possible de réduire ses factures d'électricité en choisissant un fournisseur moins cher. Certains proposent 11% de réduction sur le prix du kWh du tarif réglementé EDF. Pour plus d'infos, contactez Selectra au ☎️ 09 73 72 73 00 service gratuit. Compteur Linky mode d'emploi L'arrivée des compteurs communicants Linky peut bousculer légèrement les habitudes d'utilisation des consommateurs. Voici un mode d'emploi du compteur Linky permettant à tous ses utilisateurs de bien le prendre en main. Mode d'emploi Comment mettre en service mon compteur Linky ? Comment trouver le numéro PRM sur mon compteur Linky ? Comment voir sa consommation sur un compteur Linky ? Comment consulter son option tarifaire sur son compteur Linky ? Comment relever mon compteur Linky ? Que faire en cas de problème ou de panne sur son compteur Linky ? Comment mettre en service mon compteur Linky ? Les démarches pour l'ouverture d'un compteur Linky sont sensiblement les mêmes que pour les compteurs dits traditionnels. C'est au niveau technique que la différence se fait. C'est d'ailleurs un des avantages du compteur Linky la mise en service est plus simple. Comme pour les compteurs classiques, il suffit de contacter un fournisseur d'électricité de préférence 15 jours avant l'emménagement dans le nouveau logement pour mettre en service le compteur Linky. Il est conseillé de préparer cet appel en réunissant les informations nécessaires à une souscription L'adresse exacte du logement ; Le Point Référence Mesure ou numéro PRM du compteur Linky et/ou le nom de l'ancien occupant si le consommateur n'est pas en mesure de le fournir ; Le type d'énergie utilisée pour chauffer le logement, l'eau et la cuisson ; Un Relevé d'Identité Bancaire afin d'établir les prélèvements automatiques. Dans les 5 jours ouvrés suivant l'appel, le compteur Linky est mis au nom du nouvel arrivant. La mise en service d'un compteur Linky ne nécessite pas l'intervention d'un technicien Enedis contrairement aux compteurs ancienne génération. Dans le cas où l'électricité dans le nouveau logement est coupée, le nouvel arrivant, une fois la souscription faite, devra se présenter devant son compteur Linky afin de remettre en service l'électricité. Pour ce faire, il lui suffit de maintenir son doigt appuyé pendant 2 secondes sur la touche "+" de son compteur Linky. Cette manipulation peut être réalisée dans les 24h suivant la mise en service du compteur. Lorsque le disjoncteur a sauté, c'est exactement la même manipulation qu'il faut effectuer. Comment trouver le numéro PRM sur mon compteur Linky ? Le numéro PRM du compteur Linky apparaît à la fois sur l'appareil et sur les factures. Il est important de ne pas confondre le PRM avec le numéro de compteur. Le premier s'affiche sur l'écran digital tandis que le second est gravé sur le compteur au-dessus de l'écran. Pour le voir apparaître sur l'écran de son compteur Linky, il suffit d'appuyer sur la touche "+" et de faire défiler les informations jusqu'à ce qu'apparaisse "numéro de PRM". La suite de 14 chiffres s'affiche alors à l'écran. Pour les personnes qui n'ont pas accès à leur compteur Linky, il est possible de retrouver le numéro PRM sur les factures d'électricité. Généralement, il se situe parmi les autres informations sur le logement telles que l'adresse, sur la première page à gauche. Enfin, pour les personnes qui n'auraient ni accès à leur compteur et ni à leurs factures, le numéro PRM apparaît sur leur espace en ligne Enedis. Une autre solution peut être d'appeler le service client du fournisseur choisi. Les conseillés sont en mesure de fournir cette information aux particuliers. Comment voir sa consommation sur un compteur Linky ? Pour pouvoir suivre sa consommation d'électricité sur un compteur Linky, il faut d'abord effectuer quelques démarches. Ces démarches consistent en quelques étapes très simples qui sont Se créer un compte sur l'espace client Enedis ; Se connecter sur son espace client et cliquer sur "Suivre ma consommation" ; Visualiser sa consommation jour par jour ou demi-heure par demi-heure. L'outil en ligne permet également de comparer sa consommation à une autre période qui peut être une semaine, un mois ou une année. Vous disposez d'un compteur Linky ? Rejoignez l'achat groupé Selectra pour payer votre électricité à prix réduit, c'est gratuit et sans engagement !Plus d'infos Analyser sa consommation avec Selectra En plus de l'outil d'analyse de consommation d'Enedis, Selectra vous propose ci-dessous son propre outil gratuit. Pour commencer l'analyse, nous avons besoin de votre numéro de PDL ou PRM Compteur Linky point de livraison ainsi que votre nom, prénom et numéro de téléphone. Je ne connais pas mon numéro de PDL Comment consulter son option tarifaire sur son compteur Linky ? Le compteur Linky permet de consulter en un coup d'œil l'option tarifaire de son contrat d'électricité tarif de base ou bien Heures Pleines / Heures Creuses. La marche à suivre est identique à celle pour récupérer son numéro PRM. Il suffit de faire défiler les données à l'écran à l'aide de la touche "+" jusqu'à ce que le nom du contrat s'affiche. Au-dessus de la mention "NOM DU CONTRAT" est indiqué "BASE" ou "H PLEINE/CREUSE". Il est néanmoins impossible de connaître ses heures creuses à l'aide de son compteur Linky. Il faudra s'adresser directement à son fournisseur, ou bien consulter ses factures d'électricité. Comment relever mon compteur Linky ? Un autre avantage du compteur Linky est qu'il n'y a plus à réaliser soi-même sa relève de compteur. Les données de consommation du logement sont directement transmises au gestionnaire de réseau puis au fournisseur. Néanmoins, il est tout à fait possible de consulter sa relève de trois manières Directement sur le compteur en utilisant la touche "+" ; Via son espace client sur le site de son fournisseur en s'y connectant ; Via son espace client sur le site Enedis en se rendant dans la rubrique "Mon suivi de consommation". Que faire en cas de problème ou de panne sur son compteur Linky ? En cas de problème technique sur son compteur Linky, il est conseillé de consulter le mode d'emploi. Généralement, l'écran du compteur Linky affiche un message d'erreur qui permet d'identifier la raison de la panne, plus facilement qu'avec un compteur d'ancienne génération. En voici quelques exemples "INFORMATION PUISS DEPASSEE" ceci signifie que le foyer a dépassé la puissance maximale autorisée. Dans ce cas, il faut débrancher un maximum d'appareils pour revenir à sa puissance souscrite puis maintenir le bouton "+" pendant 2 secondes pour relancer l'électricité ; S'il s'agit d'une coupure de courant générale, il faut appeler le service Enedis dépannage ou télécharger l'application mobile Enedis à mes côtés ; "INFORMATION CONTACTER VOTRE FOURNISSEUR" il faut alors appeler son fournisseur d'électricité. Si aucune solution n'est trouvée, il suffit d'appeler le numéro vert dédié au compteur Linky ☎️ 0 800 054 659. Il existe aussi un formulaire de contact dédié sur le site d'Enedis. Présentation du compteur Le compteur Linky, appelé aussi "compteur intelligent" ou encore "compteur communicant", permet aux consommateurs de suivre au plus près la consommation électrique de leur foyer afin de mieux la maîtriser. Et, puisqu'il est communiquant, les données collectées sont envoyées directement à Enedis puis au fournisseur. Cela permet donc aux clients équipés d'un compteur Linky d'être facturés sur leur consommation réelle et non plus sur des estimations. Son utilisation est très simple, un mode d'emploi du compteur Linky est d'ailleurs disponible pour apprendre à le démarrer et exploiter tout son potentiel et ses avantages. Faites appel au comparateur Selectra ! Afin de trouver l'offre Linky qui s'ajuste le plus à votre consommation, utilisez le comparateur électricité Selectra. Cet outil est gratuit et référence l'ensemble des fournisseurs disponibles sur le Electricité Quelle puissance électrique choisir pour son compteur Linky ? La puissance électrique du compteur détermine le nombre d'appareils électriques tels qu'un réfrigérateur, un lave-linge ou des plaques de cuisson qui peuvent être utilisés en même temps dans le logement. Elle est aussi fixée en fonction de la surface à chauffer lorsqu'on a un chauffage électrique et des caractéristiques du logement. Le compteur Linky a la particularité de disjoncter plus facilement lorsque la puissance électrique est trop faible par rapport à la consommation. Cela s'explique par sa technologie plus précise qu'un compteur traditionnel. Il est donc essentiel de bien choisir sa puissance. Pour cela, on peut faire appel aux experts Selectra au ☎️ 01 86 26 07 05. . Contrairement aux compteurs électriques classiques, il est possible de choisir davantage de puissances avec le compteur Linky, si elles sont proposées par son fournisseur 1 kVA, 2 kVA, 3 kVA, etc.. C'est notamment le cas de Total Direct Energie. Le premier changement de puissance est gratuitSi on constate que la puissance choisie ne convient pas, il suffit de demander une modification à son fournisseur d'électricité qui missionnera Enedis. Cette prestation est gratuite la première fois puis facturée -€. Quand le compteur Linky sera-t-il installé chez moi ? Son déploiement en France suit un calendrier d'installation du compteur Linky pré-établi. L'objectif est d'avoir remplacé l'ensemble des compteurs électriques d'ici à 2021. À cette date, 90% des anciens compteurs seront remplacés par des compteurs Linky. Pour savoir quand le compteur Linky sera installé dans sa commune, il suffit de se rendre sur le site d'Enedis et renseigner son code postal Connaître la date d'installation En 2021, ce seront près de 35 millions de compteurs Linky qui seront installés chez les Français. Qui plus est, ENEDIS a été pour la première fois soumis à un système de bonus/malus par les autorités l'obligeant à respecter ces délais. En effet, si ces derniers ne parviennent pas à installer les compteurs promis en temps et en heure, il sera soumis à des amendes proportionnelles au délai supplémentaire requis. À l'inverse, si la mission qu'ENEDIS est accomplie avant la fin de l'année 2021, alors le gestionnaire de réseau se verra récompensé par le gouvernement. Enfin, les territoires de desserte des ELD seront concernés dans un second temps, une fois le territoire de desserte d'ENEDIS totalement couvert. Peut-on refuser le compteur Linky ? Linky ne suscite pas l'enthousiasme de tous, et certains souhaiteraient refuser l'installation de ce nouveau compteur chez eux. Concrètement, il n'existe pas de procédure de refus de l'installation du compteur Linky mise en place par ENEDIS et l'installation du compteur Linky est obligatoire et prévue par la loi. Si certains parviennent tout de même à l'éviter, en bloquant l'accès à leur compteur, par exemple, cette objection ne pourra pas être définitive. L’article 29 de la loi de transition énergétique du 17 août 2015 explique, en effet, que Les propriétaires et les syndics de copropriété doivent permettre aux opérateurs des distributeurs d’électricité et aux opérateurs des sociétés agissant pour leur compte d’accéder aux ouvrages [NDLR ce qui inclut les compteurs] relatifs à la distribution d’électricité ». Cette loi appuie donc le changement des compteurs traditionnels par les compteurs Linky en facilitant leur accès aux gestionnaires du réseau. De plus, les compteurs n’appartiennent pas aux ménages, on ne peut donc pas leur refuser l'accès. Par ailleurs, les contrats entre les clients et les fournisseurs d’énergie prévoient presque systématiquement que l’entretien et la maintenance des compteurs doit être assurée par le gestionnaire de réseau article L322-8 du Code de l’énergie. ENEDIS a donc le droit de modifier ou de remplacer ces éléments du réseau en fonction des évolutions technologiques. Si un client tente par quelque moyen de refuser de changer son compteur d'ancienne génération pour un compteur Linky, ENEDIS pourrait considérer que le contrat n’est pas respecté par le client et celui-ci s’exposera alors à une résiliation de son contrat, et donc à une coupure d’électricité. Questions fréquentes Comment est né le compteur Linky en France ? Tenu de moderniser son réseau et d’offrir des services plus performants aux collectivités et aux particuliers, ENEDIS prépare l’avenir avec le compteur Linky et les évolutions des modes de consommation et de production de demain. En outre, les ménages seront amenés à davantage auto-consommer leur énergie, mais également à voir leur consommation électrique grandir avec l'essor des voitures électriques et des objets connectés. Le compteur intelligent - en anglais smart meter - va donc permettre d'accompagner ce bouleversement dans les habitudes de consommation et de production des Français au cours des prochaines décennies. Début 2010, Enedis avait lancé une première expérimentation de compteur dit "intelligent" dans quelques foyers. L'initiative a été impulsée par deux directives européennes, à savoir la directive 2006/32/CE du 5 avril 2006 et la directive 2009/72/CE du 13 juillet 2009, visant à réduire la consommation énergétique. Ce projet de smart grids européen grandit et les compteurs intelligents sont déjà en place dans des pays comme l'Italie, l'Irlande ou encore les Pays-Bas. Compteur Linky EDF de quoi parle-t-on ? Nombreux sont les consommateurs qui associent, à tort, le compteur Linky à EDF. Le compteur Linky EDF n'existe pas, de la même manière que le compteur Linky Total Direct Energie ou encore le compteur Linky Engie n'existent pas. Les compteurs Linky sont déployés par Enedis dans le cadre de sa mission pour la transition énergétique mais, comme les compteurs d'ancienne génération, ces derniers ne lui appartiennent pas. Ils restent la propriété des collectivités locales qui les concèdent au gestionnaire de réseau.
ce chapitre, nous allons parler d’une attaque réseau parmi les plus connues. Des livres ont été écrits sur celle-ci, et plusieurs films ont été tournés pour relater l’histoire de celui qui l’a popularisée, Kevin Mitnick. Il n’a pourtant que mis en pratique une attaque élaborée des années auparavant par un génie des réseaux, M. Robert Tappan Morris, aussi connu pour son célèbre ver qui paralysa accidentellement une bonne partie d’Internet en allons donc dans ce chapitre à la fois suivre une histoire et une attaque très technique de de NoëlKevin Mitnick adorait pénétrer les systèmes informatiques et au début des années 1990, il a déjà fait quelques mois de prison et est un fugitif recherché par la police et le FBI pour plusieurs actes informatiques et téléphoniques 1994, alors qu’il est encore en fuite, il décide de s’en prendre à un autre hacker reconnu qu’est Tsutomu Shimomura, et essaye de pénétrer un de ses problème est le suivant Mitnick sait qu’un certain serveur appartenant à Shimomura, sur lequel il y a des informations intéressantes à récupérer, peut être joint directement par une autre machine sur Internet sans fournir de mot de passe en fonction de son adresse sait alors que s’il arrive à se faire passer pour la machine avec une certaine adresse IP, il pourra se connecter au serveur et récupérer les documents dont il a besoin. Il doit alors mettre en place une attaque de spoofing de l’adresse IP ou usurpation de l’adresse IP en français.Seulement, ce genre d’attaque n’existe pas. Ou plus exactement, il en existe une, mais celle-ci n’a été expliquée que théoriquement et n’a jamais été mise en pratique. C’est Robert Morris qui l’a décrite en 1985, soit quasiment 10 ans avant !Maintenant que Mitnick possède l’attaque, il ne lui reste plus qu’à la mettre en œuvre. Sachant que Shimomura n’est pas le premier venu au niveau des compétences informatiques, Mitnick se méfie et décide d’effectuer son attaque un jour où il y a de grandes chances que Shimomura ne soit pas présent devant son ordinateur, soit le soir de Noël 1994...La théorie de l’attaqueL’idée est donc de se faire passer pour une autre machine vis-à-vis du le schéma qui représente le réseau Schéma du réseauLa machine qui est autorisée peut donc accéder au serveur sans avoir à fournir de mot de passe, l’authentification se faisant par son adresse doit donc se faire passer pour cette machine qui a l’adresse IP A s’il veut pouvoir se connecter au serveur. Pour initialiser sa connexion, il doit envoyer un SYN en se faisant passer pour du SYN usurpéQue va-t-il se passer ensuite ?Le serveur va recevoir un segment SYN de la seule machine autorisée à lui va donc lui répondre avec un segment SYN+ du serveur à la machine AIl ne reste plus à Mitnick qu’à renvoyer un segment avec ACK pour finaliser le three way handshake !Réponse ACK en se faisant passer pour la machine A fait, Mitnick ne peut pas renvoyer un segment ACK correct aussi simplement. Et cela est dû à un mécanisme qui n’a rien à voir avec la sécurité, mais qui pourtant rend très difficile une attaque par blind spoofing, le suivi de connexion TCP...En effet, quand le premier SYN est envoyé, Mitnick ou sa machine choisit le numéro de séquence et met le numéro d’acquittement à serveur répond à la machine A en mettant son propre numéro de séquence, et ça, Mitnick ne peut pas le connaître, puisque le segment est allé à la machine doit donc envoyer un segment ACK pour finir le three way handshake, mais il ne sait pas quel numéro d’acquittement positionner, vu qu’il n’a pas connaissance du numéro de séquence envoyé par le serveur. Il devrait indiquer le numéro de séquence reçu+1, mais il ne l’a jamais reçu...Il a quand même le choix entre $\2^{32}\$ valeurs possibles... Autant jouer au pourtant, il va réussir cette attaque grâce à une faille du protocole faille de l’ISN et le non-respect de la RFCComme je vous l’ai dit dans le chapitre précédent, l’ISN est choisi aléatoirement. Cependant, cela n’a pas toujours été le cas...À l’origine, l’ISN était dépendant d’un compteur calculé en permanence par un ordinateur. En gros, quand l’ordinateur démarrait, un compteur démarrait à 0 et la RFC 793 qui définit TCP disait que ce compteur devait être incrémenté de 1 toutes les 4 microsecondes. Les constructeurs qui voulaient une solution plus simple ont incrémenté ce compteur de 128 000 toutes les secondes, ce qui n’est pas tout à fait équivalent, mais du même ordre de ailleurs, ce compteur était aussi augmenté de 64 000 ou 128 000 pour chaque connexion TCP qui était quand une connexion TCP commençait ou qu’une machine recevait un premier SYN et devait y répondre en indiquant son ISN, elle allait regarder la valeur du compteur à cet instant et prenait cette valeur comme si l’on connaissait l’ISN d’une machine à un instant t, on pouvait en déduire la valeur du compteur. En fonction du temps qui s’était écoulé, on pouvait imaginer la valeur du compteur et donc potentiellement celui de l’ISN d’une nouvelle connexion !Vous pouvez déjà commencer à imaginer comment Mitnick a pu s’y connaître le compteur du serveur ?Pour pouvoir trouver l’ISN qu’envoie le serveur, il faut que Mitnick connaisse cet ISN à un instant t, puis il pourra déterminer le temps qui s’écoule depuis cet instant pour trouver l’ISN à un autre moment. Si jamais le serveur réalise une nouvelle connexion TCP pendant ce temps, il faudra ajouter 64 000 ou 128 000 au résultat calculé. Cependant, le jour de Noël, on peut imaginer que le serveur n’est pas trop par exemple Mitnick connaît une valeur d’ISN correspondant à 22 h 42 et 32 secondes qui vaut 2 752 000, s’il veut lancer son attaque 30 secondes après, il sait que l’ISN vaudra 2 752 000 + 30 * 64 000 = 4 672 000Et hop ! il pourra envoyer le segment ACK avec le bon numéro d’ il y a toujours un Mitnick peut-il connaître l’ISN du serveur ?C’est en fait assez simple il suffit de lui envoyer un segment SYN sur un port TCP sur lequel il répondra. À l’époque, il y avait par exemple le port login qui était souvent activé et Mitnick envoie un segment SYN provenant de sa propre machine sur un port ouvert et accessible du serveur, il reçoit le segment SYN+ACK du serveur qui contient alors son ISN à cet instant. Il pourra alors ensuite lancer son attaque avec la connaissance de cet ISN en faisant le calcul est prêt pour récapituler l’attaque et la lancer... ou taire cette machine !Nous avons a priori tout ce qu’il faut pour mener l’attaque. Pourtant, elle ne marchera pas telle quelle, car nous avons oublié quelque effet, si Mitnick lance l’attaque, il enverra son premier SYN pour avoir la valeur du compteur à l’instant t. Il commencera ensuite son attaque en envoyant un segment SYN en se faisant passer pour A, et le serveur répondra avec un segment SYN + ACK à là, badaboum !La machine A, qui n’a rien demandé à personne, reçoit un segment SYN + ACK venu de nulle part. Comme vous maîtrisez parfaitement le comportement d’une connexion TCP, vous savez qu’elle doit répondre par un segment RST pour dire à la machine serveur "Ça ne va pas, ou quoi ? Je ne t’ai rien demandé !"Le serveur recevant le RST va fermer la connexion, et Mitnick aura beau envoyer un segment ACK avec le bon numéro d’acquittement, il tombera sur une connexion close. Tout ça pour ça...Mais il y a encore une solution à cela !Il faut faire taire la machine A pour qu’elle n’envoie pas le RST et que le serveur ne ferme pas sa connexion. À l’époque, on pouvait faire taire une machine en mettant en place ce que l’on appelle un flood ou raz de marée en français, et notamment, en TCP, un SYN est d’envoyer énormément de segments SYN sur le port ouvert d’une machine pour que celle-ci ne puisse plus du SYN floodLe déroulement normal du démarrage d’une connexion TCP est le three way handshake, SYN, SYN + ACK, contre, si l’on se contente d’envoyer un SYN sans répondre au SYN + ACK qui va suivre, le serveur en face va allouer des ressources pour attendre notre réponse jusqu’au dépassement d’un délai d’ l’on envoie alors une multitude de paquets SYN, le serveur va allouer beaucoup de ressources en attente pour nous répondre, alors que notre réponse ne viendra jamais. Si l’on envoie assez de SYN pour saturer les ressources du serveur, notre SYN flood sera réussi et le serveur ne sera plus capable de répondre à de nouvelles demandes de à notre attaqueDonc Mitnick peut réaliser un SYN flood vers la machine A pour que celle-ci ne puisse pas répondre au segment SYN + ACK que le serveur va renvoyer. Nous avons maintenant tout ce qu’il faut pour mener à bien notre attaque !Déroulement complet de l’attaque sommes donc prêts à réaliser l’attaque, ou plutôt, Mitnick l’ allons donc la refaire pas à pas pour que vous compreniez bien le fonctionnement de celle-ci, ainsi que la complexité de la mettre en œuvre. Il faut savoir cependant que Mitnick a utilisé un programme pour que toutes ces commandes se réalisent les unes après les autres dans un temps record, notamment pour la prédiction des ISN du On flood la machine AMitnick lance son attaque SYN flood vers la machine A afin de la rendre injoignable sur le réseau et de l’empêcher de répondre par la en œuvre du SYN flood2- On récupère l’ISN du serveur à un instant tMitnick envoie simplement quelques segments SYN au serveur afin de voir de combien ils sont augmentés. Il pourra alors lire dans les segments SYN + ACK de réponse la valeur du numéro de séquence au moment où le serveur les aura émis. Et il se rendra compte que l’augmentation de l’ISN du serveur est de 128 000 entre chaque d’un premier SYNRéponse du serveur avec son numéro de séquenceMitnick répète l’opération dans la même seconde pour connaître la différence entre les numéros de séquence du serveur. Je ne remets pas ici le schéma pour l’envoi du de 128 000 du numéro de séquence3- On envoie un faux segment SYN au serveur en se faisant passer pour la machine AJuste après l’étape précédente, le programme de Mitnick continue l’attaque à proprement parler en se faisant passer pour la machine A. Le serveur va recevoir cette demande d’ouverture de connexion et va logiquement répondre avec un segment SYN + ACK à la machine A, en ayant choisi un ISN qui sera augmenté de 128 000 par rapport à la précédente requête qui est arrivée dans la même seconde grâce au du SYN en se faisant passer pour A4- On envoie un segment ACK de réponse avec le bon numéro d’acquittementLe programme n’a plus qu’à renvoyer le segment ACK avec le bon numéro de séquence, toujours en se faisant passer pour la machine du ACK avec le bon numéro d’acquittement5- Le serveur valide la connexionLe serveur ayant reçu un segment avec un numéro d’acquittement correct valide la mise en place de la connexion avec le three way avons donc réussi à nous faire passer pour la machine A et il y a désormais une connexion établie entre le serveur et la machine A, youpi !Mais que peut-on réellement faire avec cette connexion ?C’est une excellente question !A priori, nous ne pourrons pas en faire grand-chose, car dès que le serveur va répondre avec un certain nombre d’octets à la machine A, nous n’en saurons rien et ne pourrons pas connaître l’évolution du numéro de séquence du serveur. Nous ne pourrons donc pas maintenir cette connexion ce travail pour rien ?En fait non, Mitnick ne se serait pas donné tout ce mal si cela ne l’avait mené à va réaliser une attaque qui peut se réaliser avec l’envoi d’un seul et unique paquet. Une fois la connexion établie, il peut donc envoyer ce paquet, qui sera le seul, mais cela est a donc suffi a Mitnick d’envoyer la commande echo ++ >/. écrase le fichier .rhosts et met ++ dedans. Cela revient à dire que n’importe quelle machine a le droit de se connecter au serveur, quelle que soit son adresse IP...Mitnick s’est donc donné un accès complet au serveur depuis n’importe quelle adresse IP, et donc notamment la sienne. Il peut maintenant librement se connecter sur le serveur et récupérer tout ce qu’il venons de voir une attaque assez complexe, notamment dans sa réalisation. Ne vous inquiétez pas, il en existe de plus il en existe surtout de plus cette attaque n’est plus du tout d’actualité. Les ISN sont aujourd’hui aléatoires, donc ils ne sont plus prédictibles. De plus, faire un SYN flood est beaucoup plus complexe à réaliser du fait de l’évolution de la capacité des machines et des filtrages en place. Enfin, la mise en œuvre de firewalls sur les machines et les réseaux protège aussi souvent leurs vous venez de voir une belle attaque très complexe, mais n’espérez pas une seconde pouvoir la mettre en pratique. Ou alors il vous faudra remonter dans le temps, dans les années 90, là où les pirates avaient un terrain de jeu idéal !Nous venons de voir en détail les en-têtes IP et TCP. Nous avons vu des mécanismes avancés de ces deux protocoles que sont la fragmentation et le suivi de connexion. Nous avons aussi vu des attaques réseau liées aux implémentations de ces même si ce que vous venez d’apprendre ne vous servira quasiment jamais en tant que tel pour le réseau, vous pouvez comprendre que plus vous connaîtrez en détail ce que vous utilisez et plus vous serez apte à faire de la sécurité, ce qui veut dire attaquer ou défendre vos machines. En réseau comme dans tout domaine en informatique, il est essentiel de connaître en profondeur le fonctionnement des systèmes si l’on veut pouvoir les configurer et les utiliser correctement, ou les contourner...Après cet approfondissement sur les protocoles réseau et la sécurité associée, nous allons maintenant apprendre à mettre en place un service complet de messagerie.
compteur internet d octets émis et reçus